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Béa, Chris et leurs deux rejetons de presque vingt ans sont charmants, sportifs, talentueux et, surtout, ils forment une équipe complice.
Voilà une famille qui a le bon goût dans le sang, chérit les matières nobles, les fruits du marché, le poisson jeté du chalutier, la tape amicale dans le dos des braves. Voilà une team unie qui porte haut les valeurs d'authenticité, d'équité, d'optimisme. Les Moreau - c'est leur nom - ne perdent pas une miette de leur existence. Ils sont insupportablement vivants.
Et comme le veut l'adage, les chiens ne font pas des chats : Marion et Bastien sont les dignes héritiers de leurs parents. Ils ne les décevront pas.
Pour l'heure, tous les quatre se sont réfugiés le temps du pont du 14 Juillet sur une île de Bretagne. Un coin de paradis si prisé qu'il est impossible d'y séjourner sans passe-droit. Mais, même l'espace d'un week-end, impossible n'est pas Moreau.
Seulement, quand au retour d'une balade Béa, Chris et Bastien trouvent la maison vide, la parenthèse enchantée prend soudain l'allure d'un huis clos angoissant. La petite île, devenue terrain boueux d'une battue sous la pluie pour retrouver Marion, va révéler un autre visage : celui d'une étendue de terre entourée d'eau où vit une poignée d'individus soudés comme des frères et aguerris aux tempêtes.
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: « Embruns » a été une lecture très mitigée voir décevante. En soi je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, ça m'a distrait sur le chemin du retour des vacances, j'ai passé un moment sympa qui a fait passer le temps sur la route qui a été fort longue. Mais voilà, ma lecture ne m'a pas du tout marqué, plusieurs points m'ont plutôt dérangé et ont gâché ma lecture.
Les + :
* L'histoire était divertissante. J'avais quand même envie de savoir ce qui allait arriver à "la famille parfaite", voir ce que les habitants de la petite ville allaient leur faire subir et comprendre pourquoi.
* L'ambiance était oppressante. Un environnement à l'abri des regards qui rend le tout plus mystérieux.
* J'ai bien accroché avec la plume de l’auteure. C'était fluide et rythmé surtout grâce aux chapitres très courts et les multiples péripéties.
Les – :
* Les personnages étaient tellement désagréables, lisses et antipathiques! Je ne les ai vraiment pas appréciés.
* J'ai eu vraiment de mal à croire en ma lecture. Trop c'est trop. Il y avait beaucoup de surenchère qui pour moi rendait le tout peu probable.
* La fin ne m'a pas du tout surprise, j'en ai même rigolé en levant les yeux au ciel. C'était pour moi déjà vu, prévisible et trop gros pour être vrai.
* Que c'était long à démarrer! J'étais souvent facilement distraite par autre chose.
Huis clos sur une île où chaque personnage à sa propre identité bien marquée ... Bref, tous les éléments sont réunis pour faire de ce livre un thriller numéro comme je les aime tant !!! Sauf que ... ben non ^^ Pour moi, ça ne l'a pas fait ... J'ai aimé l'histoire en elle-même mais la personnalité de nos héros (la famille Moreau), selon moi, n'est pas crédible ... Ce qui, au final, m'a empêché d'être en empathie avec eux. Aucune attache, je m'en foutais royalement de ce qui pouvait leur arriver ... pq ? la plume de l'auteur peut être, le style d'écriture ... je ne me l'explique pas vraiment mais voilà c'est mon ressenti ... Dommage !!!
Commenter J’apprécie
Embruns, une forme de huit-clos sur une ile en pleine tempête !! Rien que la situation de départ déjà rien à dire, j’adore !!!
Un excellent rythme de lecture avec des chapitres courts. Une tension permanente et a un moment au ¾ du livre tu te prends un tsunami que tu n’avais pas vu venir. Et le final, parfait !!!
Sur ce genre d’histoire je ne peux pas vous dire grand-chose de plus sans risquer d’en dire beaucoup trop et pour le coup, il n’y aurait plus aucun intérêt. Même si j’avais vu venir plusieurs petites choses, le gros twist lui, m’est arrivé en pleine tête par surprise.
Ce roman se lit vite, vous ne le lâcherez pas avant d’être arrivé au mot « fin » !!!
Je ne conseille pas ce livre aux âmes trop sensibles tellement les situations imaginées sont sordides!
Le ton vaguement familier rajoute à la sensation d'être mal à l'aise en lisant l'histoire tout en voulant connaître le dénouement....Bof...
Avec Embruns de Louise Mey, j’ai entamé le deuxième roman de la sélection du Prix Nouvelles Voix du Polar des éditions Pocket. Comme pour la lecture précédente, je ne connaissais pas Louise Mey et, même si j’essaie de me préserver des critiques des autres lecteurs lorsque je découvre les titres de la sélection d’un prix, c’est avec un peu d’appréhension que j’abordais ce titre. En effet, plusieurs lecteurs, dont je partage souvent les avis, semblaient s’être perdus dans le brouillard d’Embruns.
Au fil des premières pages, on découvre une famille parfaite qui part pour un week-end sur une petite île de Bretagne qui n’est habitée que par quelques irréductibles prêts à braver le mauvais temps pour rester vivre sur leur île. Dès les premières pages, la tempête qui frappe l’île pendant la plus grande partie de l’histoire a réussi à m’emporter dans une lecture durant laquelle il m’était impossible d’abandonner le bouquin ! Les chapitres sont courts et ponctués d’humour au troisième degré qui rendent la lecture un peu plus légère. Hormis cela, le lecteur en prend plein la figure. L’auteure arrive à semer le doute dans la seconde partie du récit pour ponctuer l’histoire d’un final explosif en prenant bien le temps de détailler celui-ci. Dans Embruns, tout y est ! Un décor paradisiaque, des personnages atypiques attachants, des conditions météorologiques exécrables, tout cela contribue à mettre une pression sur l’histoire la rendant encore plus prenante avant un final digne d’un des meilleurs feu d’artifice. L’auteure française, qui a également publié son premier roman Les Ravagé(e)s aux éditions Pocket, vient de sortir un troisième polar Les Hordes Invisibles, disponible aux éditions Fleuve Noir. C’est sans hésiter que, dès que j’ai quelques minutes, je me plongerai dans cette nouvelle histoire avec l’espoir d’y trouver la même efficacité et le même rythme que dans Embruns.
Je suis rentrée dans cette lecture avec quelques craintes...Ma copine blogueuse "Anaïs Serial Lectrice" a fait une chronique très négative de ce livre. Normalement nos avis divergent mais dernièrement on est tombé d'accord sur quelques titres.
Et ce fût le cas encore une fois sur ce livre...
Il a bien fallu 100 pages avant qu'il ne se passe quelque chose d'un peu intéressant. Cette famille parfaite est agaçante dès le début du livre. Je ne les ai pas trouvé très crédible. Tout était un peu trop "trop". Leur arrivée sur l'île et l'installation semble interminable. On rentre très vite dans un enchaînement de banalité qui nous endort peu à peu.
Les quelques micros événements qui mettent un grain de tension nous font espérer qu'il va se passer quelque chose qui bousculera le rythme du livre. Mais si tu as lu la quatrième de couverture tu es déjà au courant un peu de ce qu'il va se passer. L'effet de surprise est donc inexistant.
Les réactions de cette famille parfaite m'ont irritées de plus en plus à partir de la disparition de Marion. Cela ne s'arrange pas avec la manière dont l'auteur les présente. J'ai eu la sensation que tout le long du livre, il fallait meubler : des descriptions multiples pour parler d'un même lieu ou du même sentiment. De plus on sent bien dès le début que la famille "parfaite" l'est beaucoup trop et cela devient suspect.
Du côté des habitants de l'île, c'est un peu la même chose. On ne les sent pas dès le début. On tombe limite dans la caricature du paysan. Cette pseudo confrontation du citadin et du rural est limite malaisante. Au moment de la disparition de Marion, il ne fait aucun doute au vue des multiples réactions qu'ils sont impliqués. ça en devient même ridicule tellement on se rend bien compte que certains dialogues sont appuyés, mal joués pour les habitants.
Pour résumer, il y a un passage dans le livre où Marion parle des films d'horreurs. En regardant un de ces films on se dit souvent "ne fais pas si", "ne fais pas ça" ou "mais regarde c'est évident que si tu vas là il se passe quelque chose". Et bien ici c'est aussi le lecteur qui le dit très souvent. Il y a de telles évidences par moment qu'on s'énerve. Le plaisir de la lecture en est gâché.
En ce qui concerne le style de l'auteure, je n'ai pas du tout accroché. Les longueurs sont multiples. Comme dit précédemment, la description des lieux ou des sentiments s'étirent sur des phrases beaucoup trop longues. Les références au passé de la famille tombent un peu comme ça et nous font perdre le fil de l'histoire. De plus les choses sont souvent répétées encore et encore. Cela donne aussi un récit parfois décousu.
Je n'aime pas être méchante dans une chronique mais là ça a été une corvée d'aller jusqu'au bout du livre. J'espérais que la fin justifierai un peu tout ça mais malheureusement il n'en était rien. Elle m'a semblé un peu sortie de nulle part et pas très crédible comme tout le reste. Je dirais même que c'était beaucoup trop gros pour justifier ce qu'il s'est passé avant.
Ce livre a été une vraie déception. Pour une fois je ne peux même pas le recommander à des personnes qui recherchent tel ou tel chose dans un livre.
Est-ce que les dernières pages d'un livre peuvent rattraper une lecture laborieuse ?
Malheureusement non. Si la révélation finale est une bonne idée en soi ( bien que déjà lu ), quel effort pour y arriver !
Très vite tu comprends que la famille surparfaite, tellement caricaturale entre ces pulls en cachemire sur les épaules et ses repas aux graines bobo, n'est pas aussi clean que cela, tu espères fortement que ton intuition ne t'a pas trompée car t'as envie de les tarter, les quatre ! T'espères aussi que les " bouseux " ( décrits comme tels ) sont moins " cons " qu'ils n'y paraissent.
Sauf que ces tergiversations durent plus de trois quart du bouquin et se déploient dans une écriture poussive écrite à la va-vite consommable.
Sauf je me suis terriblement ennuyée, que j'ai tourné les pages en mode pilotage automatique. Heureusement, quelques pointes d'humour 3ème degré m'ont sortie de ma torpeur.
Sauf que j'ai eu l'électrocardiogramme à plat, pas la moindre palpitation, aucune tension généré alors que je ne t'attendais que cela , le comble du thriller !
Sauf que je n'ai pas cru un chouïa à la révélation de fin, presque grotesque et invraisemblable ( et je n'ai rien contre un poil d'invraisemblance, quand c'est bien amené, je croirai à n'importe quoi comme chez Grangé )
Bref , je suis complètement passée à côté de ce livre.
Lu dans le cadre du jury Prix Nouvelles voix du polar Pocket 2018
Les Moreau forment la famille Parfaite. Enfin, surtout les parents, très complices, très amoureux : Chris le père détient un magazine de tourisme sportif, Béa la mère est architecte. Ils élèvent Bastien, 22 ans et Marion, 17 ans, dans le respect de l’environnement, du beau, du durable. Ils leur ont aussi appris des rudiments de survie.
Lorsque Chris reçoit une invitation pour passer un week-end dans une maison sur une petite île bretonne, il y voit également le moyen de permettre à sa fille de surmonter sa phobie de l’eau. Bastien tente de rassurer sa sœur : « Allez p’tite tête, ça va bien se passer ».
Sauf que Marion décide un soir de rester se reposer tandis que ses parents et son frère vont se promener. Et lorsque ceux-ci rentrent, Marion a disparu. Pire, un couteau ensanglanté est retrouvé dans la cuisine.
Désunie, la famille Parfaite commence à s’effriter, surtout lorsqu’elle se rend compte qu’aucun téléphone ne fonctionne sur l’île à cause de la tempête, et que seuls les habitants quelque peu « primaires » peuvent les aider à retrouver Marion sur cet endroit devenu très hostile. Comme le constate Chris : « Depuis leur arrivée sur l’île, l’équilibre parfait, la fluidité de ce quotidien sans écueil semblait se détraquer, et il devait reconnaître qu’il n’était simplement pas habitué à se retrouver dans la merde. Voilà, c’est ça, ils étaient dans la merde. »
Une battue s’effectue alors, dans le noir, en pleine tempête, à la recherche de la jeune fille : « ils étaient coincés dans une toute petite cachette, sur une toute petite île, au milieu d’une très grande mer, sans rien. Juste eux. Eux, leurs ennemis et les embruns. »
Une histoire angoissante, les phobies mises à l’honneur (la peur du noir, la claustrophobie, la peur de l’eau), des personnages déroutants et de superbes descriptions des paysages balayés par les éléments. Une mise en scène soignée. Un thriller comme je les aime.
Une belle découverte au SMEP 2018 d’une auteure que je suivrai désormais.
lirelanuitoupas.wordpress.com
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