A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Elvire vit avec une femme, Jeremy recherche la compagnie des hommes. Il enseigne le droit à l´université du Panthéon, elle assiste à son cours. Alors que tout devrait les séparer, à commencer par leur préférence sexuelle, l´alchimie est immédiate. Ils sont aimantés l´un par l´autre, dans un rapport passionnel. Mais brusquement Elvire disparaît. Elle ne supporte pas cette liaison. Ce corps d´homme qu´elle désire la déconcerte. Déchirée, elle se résout à rompre avec sa maîtresse et s´étourdit avec des filles d'un soir, tout en pensant à Jeremy. Une amie la met devant l'évidence : elle en est amoureuse. Parallèlement, effondré par la dérobade d´Elvire, Jeremy passe d'homme en homme, enchaîne les rencontres furtives sur le net. Il a soif de chair, mais le manque d´amour le ronge. Il est las de cette vie. Le couple tente à nouveau l'aventure hétérosexuelle, pourtant leur dilemme reste entier : il est douloureux d'être ensemble, autant qu'il est impossible de ne pas l'être. Ils se séparent une nouvelle fois. Le récit s'achève sur des retrouvailles au jardin du Luxembourg et sur une fin elliptique. Au lecteur de conclure.
Sismographe des émotions, Pierre de Vilno est une manière de Françoise Sagan du XXIe siècle. Il décrit, comme l´auteur de Bonjour tristesse, une jeunesse dorée, sexuellement libérée, qui aurait tout pour être heureuse, mais qui serait néanmoins terriblement tourmentée. Il cisèle avec adresse cette impossibilité de l´amour dans une société où tout est possible. Son récit frivole et libertin se déguste comme une coupe de champagne. Les séquences érotiques (saphique et gay) ajoutent un charme trouble à ce premier roman.
Elvire aime les femmes et Jeremy aime les hommes. A priori rien ne devrait les rapprocher et pourtant, au hasard d'une rencontre sur un trottoir parisien, ils se voient, ils se plaisent. Un instant fugace qui aurait pu être vite oublié si quelques minutes plus tard ils ne s'étaient pas retrouvés dans la même salle de l'université du Panthéon. Il y donne son premier cours de droit, elle assiste à ce cours. Leur attirance est évidente mais aucun ne se risque à faire le premier pas, d'autant qu'une liaison entre un enseignant et une élève serait inappropriée. Pourtant, il est difficile de lutter; ils vont finir par aller dîner, faire l'amour, s'aimer, se quitter, se retrouver, etc.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils s'aiment, ils pourraient être heureux mais...Mais ils sont terriblement indécis. De novembre à juin, on suit leurs ruptures, leurs retrouvailles, leurs crises de larmes, sans vraiment comprendre pourquoi ils s'aiment, pourquoi ils se quittent. Le ton se veut moderne, l'écriture incisive et au final c'est juste creux et insipide. De l'amour, de la passion, point. Par contre, les rencontres d'un soir, les coups vite faits après une prise de contact sur internet, le sexe facile et rapide, il y en a plus qu'il n'en faut.
La fin est bien sûr ouverte. "Au lecteur de conclure" comme le dit la quatrième de couverture. Ben voyons! Au lecteur de se débrouiller avec cette histoire insignifiante dont même l'auteur s'est lassé au point de ne même pas vouloir s'enquiquiner à la terminer!
Tout ce que je déteste dans la littérature française, le manque de profondeur, le nombrilisme, le parisianisme, l'arrogance. A fuir!
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...