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Au début des années 1880, le Japon est traversé par un vaste mouvement démocratique réclamant une constitution et les libertés fondamentales. Le journaliste et penseur Nakae Chômin (1847-1901) y joue un rôle majeur : en 1874, il traduit Du contrat social en japonais avant de le faire en chinois classique, en 1882-3, sous le titre Min.yaku yakkai.
Cette traduction sera l'un des livres de chevet des démocrates japonais des années 1880 ainsi que des réformateurs chinois en 1898. Dans cette oeuvre, Chômin réussit à expliquer nombre d'idées complètement nouvelles en vidant les notions du confucianisme de leur sens usuel pour leur donner celles du Contrat social. À ce titre, le Min.yaku yakkai n'a pas été une traduction au sens actuel mais bien une réinvention. Chômin utilisa le chinois classique pour traduire d'autres textes (constitution française de 1793, déclaration d'indépendance américaine) et écrire de courts essais, tous inclus ici. L'ensemble donne au lecteur francophone la première occasion de se familiariser avec un aspect méconnu de l'histoire moderne japonaise, trop souvent associée au régime impérial.
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