"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À 39 ans, Raphaëlle, artiste peintre à fleur de peau, séparée depuis quelques années, vit dans un no man's land affectif avec pour seul refuge ses toiles. Elle a, depuis vingt ans, coupé toutes relations avec un père qui l'a toujours rejetée, et qui a été à l'origine du suicide de sa mère. Lorsqu'elle apprend son décès, toutes ses blessures d'enfance sont ravivées. Incapable de créer, submergée par la douleur et en proie à des crises d'angoisse, Raphaëlle ne peut plus fuir son passé. Une lettre de son père lui léguant sa belle demeure à Giverny, la met face à son destin : Que faire du clos des Anges ? Effacer tout ce qui la lie encore à ce père toxique, ou se confronter enfin à son enfance douloureuse et solder son passé ? Avec l'indéfectible soutien de Fanny, son amie de toujours, elle décide de monter une résidence d'artiste à Giverny...
C'est pour Raphaëlle le début d'une transformation et d'une nouvelle vie aux côtés de Claire, professeure de Français, de Jacob, psychothérapeute rescapé des camps, d'Héléna, ancienne danseuse étoile, de Grégoire, jeune pianiste en pleine ascension, et de Paul, le jardinier-gardien du clos des Anges et ami de son père, un homme qui l'intrigue autant qu'il l'attire... Au contact de cette communauté bienveillante et de ses personnalités attachantes avec leurs histoires, leurs doutes et leurs fragilités, Raphaëlle va petit à petit s'ouvrir aux autres et à elle-même, nouer des relations authentiques et faire l'expérience des liens qui guérissent.
Au clos des Anges, dans cette maison magique et ses jardins secrets baignés de lumière, Raphaëlle ose enfin revisiter son passé et ses parts d'ombre - en même temps qu'elle explore et réinvestit les lieux de son enfance - pour se reconstruire, pouvoir aimer à nouveau et faire vibrer en elle la petite musique de la vie...
Une histoire touchante et inspirante qui nous invite à renoncer à accepter son passé pour pouvoir enfin vivre au présent.
Les thèmes de développement personnel :
Se libérer du poids du passé, prendre conscience de l'influence des liens transgénérationnels, faire le deuil de ce qui est (ou n'est pas), renoncer à avoir un passé meilleur.
Guérir de ses blessures d'enfance.
Développer et nourrir des relations positives et authentiques.
Prendre soin de son enfant intérieur, apprendre à être bienveillant avec soi-même, accepter ses fragilités, ses parts d'ombre, affronter ses peurs.
A presque quarante ans, Raphaëlle Lescuyer est toujours profondément blessée par son enfance malheureuse. Cette artiste peintre hypersensible s’est réfugiée dans son art, sous une bulle où seule sa meilleure amie Fanny peut pénétrer. Son fragile équilibre se lézarde le jour où un coup de fil l’informe du décès de son père. Ce père qui ne l’a jamais aimée et qu’elle détestait en retour et avec lequel elle était définitivement brouillée depuis une quinzaine d’années, lui lègue pourtant le Clos des Anges, sa demeure de Giverny. Pour Raphaëlle, le retour dans la maison de son enfance est douloureux et elle ne pense qu’à la vendre le plus vite possible. Mais Paul, le jardinier de son père voudrait qu’elle se réapproprie les lieux pour s’y installer et Fanny abonde dans son sens. Le temps est peut-être venu pour l’artiste à fleur de peau de faire la paix avec son passé…
Parfois on commet l’erreur de choisir un livre pour sa couverture, sans prendre le temps d’en lire le résumé…Et l’on se retrouve avec, entre les mains, un livre de développement personnel. Et quel livre ! Dégoulinant de bons sentiments et affublé d’une héroïne qui oscille entre crises de larmes et crises de panique, le récit empile les clichés, en tentant désespérément de sensibiliser le public à l’hypersensibilité. En vain, il faut l’avouer, tant Raphaëlle est exaspérante. Et la solution qu’apporte l’auteure à son héroïne est tout aussi affligeante. Pourquoi pas une colocation à quarante ans ? Nous voilà donc avec de parfaits étrangers réunis dans une grande maison et qui deviennent des amis, une famille même, en quelques semaines d’une cohabitation basée sur la générosité, l’entraide, la solidarité, l’écoute, etc. malgré la présence d’un ou deux spécimens spéciaux, comme l’ancienne danseuse étoile qui distribue des gemmes censées régler tous les problèmes ou le pianiste virtuose imbu de sa personne et d’une prétention sans finesse. Bref, tout cela constituerait une bien belle leçon de vie -soigner ses plaies en les partageant avec les autres- si Ondine Khayat avait su éviter de tomber dans l’éternelle histoire d’amour. Si la colocation aide Raphaëlle à guérir de ses blessures, c’est tout de même les bras protecteurs, l’empathie, la compréhension, etc. du beau Paul qui font d’elle une autre femme. Comme si une femme ne pouvait ni s’épanouir, ni se construire sans un mâle pour la protéger. Dommage !
Un livre niais, pas même sauvé par le style d’écriture digne d’une rédaction de collégien. A bannir.
tres bon moment
J'ai découvert ce livre par son auteure. Elle le présentait via ses réseaux sociaux et ceux de la maison d'édition. Je ne suis pas arrivée à m'en détacher. Le résumé et ce qu'en disait Ondine Khayat me faisait l'impression d'un Tic Tac d'horloge sans que je ne puisse expliquer pourquoi. Je l'ai réservé pour pouvoir le chercher le jour de sa sortie. Je l'ai lu en une journée qui m'a paru tellement courte, trop courte. Ce Tic Tac s'est arrêté, l'impression d'avoir déposé un morceau de moi en refermant la dernière page.
Raphaëlle est une artiste-peintre. Elle crée des œuvres qui seront bientôt présentées dans une galerie d'art grâce entre autres grâce à son amie Fanny. Sa meilleure amie depuis 22 ans. Elle sera là lorsque Raphaëlle, après avoir reçu ce coup de fil, lui téléphone la voix empli de sanglots. Ce coup de téléphone la replonge dans le passé qu'elle souhaiterait à tout prix éluder, éviter, mais qui la rattrape et s'accroche à elle. L'aide ménagère de son père lui apprend que celui-ci est décédé. Débute alors son voyage vers la maison de Giverny que son père lui lègue, la rencontre avec Paul, l'homme qu'il a pris sous son aile, et des questionnements sans fin de ce qu'elle doit faire de cette bâtisse. Le clos des anges, son grand jardin, sa marre magique, ses fleurs et ce grand chêne qui a déjà accueilli son chagrin dans son enfance. Accompagnée de Fanny, de Paul et d'autres protagonistes, nous suivons le cheminement de Raphaëlle. Entendra-t-telle à nouveau la musique du clos des Anges ?
J'aimerais vous dire de me faire confiance les yeux fermés et de vous plonger dans ce livre. J'aimerais vous dire de faire confiance à Raphaëlle et de la laisser vous emmener dans ses réflexions, dans ses pleurs, dans ses doutes et dans ses espoirs. J'aimerais vous dire de lâcher prise et d'écouter les paroles de Jacob ou de Fanny, les laisser vous imprégner et vous habiter. J'aimerais vous dire de plonger dans cette lecture et de laisser les émotions vivre leur vie… J'aimerais savoir qu'il y a beaucoup d'autres personnes qui ont été touché par la fragilité et la force de Raphaëlle.
L'écriture est fluide, simple, pas de raffinement ou de fioritures inutiles, pas de grands discours. Il y a une grande place laissé au dialogue, des échanges qui rendent encore plus vivant ces personnages. Ondine Khayat parvient avec finesse à délivrer un message au lecteur au travers de l'histoire de Raphaëlle. Nous ne sommes pas tous égaux face à la souffrance, et notre construction, depuis l'enfance, peut être entravée par des événements d'une plus ou moins grande gravité. Mais chaque personne a le droit de vivre et exprimer sa souffrance, peu importe ce qu'elle a vécu.
Il n'y a pas de pathos dans la souffrance de Raphaëlle ou des autres personnages. Pas non plus de lamentations stériles. On ne ressent pas non plus de la pitié, de la curiosité oui, pour comprendre ce qui a pu les rendre tel qu'ils sont : une carapace pour l'un, une arrogance pour l'autre…
Les personnages sont réalistes. Nous suivons Raphaëlle durant un temps de sa vie, en observant ses émotions, la façon dont elles se transforment et dont elles rejaillissent dans sa création. Cette dernière est entravée par les évènements : le décès de ce père absent, les réminiscences du passé, le face-à-face avec les émotions qu'elle n'a pas affronté. Raphaëlle n'est pas complexe à comprendre. Au travers des pages, on sent, on ressent ses doutes, ses espoirs. Il est arrivé que je ne sois pas d'accord avec elle, mais, au final, on doit faire seul son propre cheminement.
L'ensemble des personnages, même secondaire, a de l'épaisseur, de la consistance. Il n'y a pas de figuration transparente pour alimenter l'histoire. Ils participent tous à leur manière à des prises de conscience. Cette colocation amène de la vie autant qu'elle amène à faire des concessions. Les liens se tissent, les paroles se délient, la vie avance.
La maison est un personnage à part entière, elle donne envie de s'y perdre. L'auteure en fait une description par moment idyllique, à l'image des souvenirs d'enfance qui reviennent chez Raphaëlle : toutes ces pièces lui ont apporté quelque chose.
J'ai lu ce livre d'une traite en une journée. Commencé la veille, je n'ai lu qu'une dizaine de pages avant que Morphée ne m'appelle. Je ne voulais pas quitter Raphaëlle. Il y a quelque chose d'utopique dans l'histoire : je ne spoilerai pas la fin, mais je dirai qu'on a tous besoin de croire en ces événements. On a tous besoin de se réconcilier avec une partie du passé. Ce livre ne le fera pas à notre place, mais en lisant, nous accompagnons une personne dans un cheminement qui nous fait passer par différentes émotions, tantôt les larmes aux yeux, tantôt des sourires aux lèvres.
Cette histoire résonne en moi de façon particulière. Un baume apaisant sur certaines douleurs. Un livre dont je prendrai le grand plaisir à relire et à savourer encore l'histoire !
En bref :
Un livre tout en émotion, des personnages attachant plein de réalité. Une réflexion sur soi et la capacité de chacun à être capable d'avancer, à son rythme, et se rendre compte que chaque aide est précieuse et que nous avons le droit d'y aller à notre rythme. J'adoré le style, les personnages et les émotions qui en sont nées. J'ai aimé la musique du clos des Anges.
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/01/ecoute-la-petite-musique-du-clos-des.html
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