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Dans l'Ouest de l'Australie, le musicien Ross Bolleter recueille des pianos-épaves - autrement dit : abîmés, délabrés, désagrégés, pulvérisés parfois - qu'il parque dans des nécropoles à ciel ouvert et desquels il tire le matériau nécessaire à ses compositions. Dans cet ouvrage, Bolleter explicite sa pratique tout en revenant sur l'histoire singulière de ces cimetières de pianos disséminés au coeur du territoire australien.
Dans Du piano-épave, Ross Bolleter explique en quoi consiste son travail de récupération - les pianos abandonnés prolifèrent en Australie, dans d'anciennes villes construites au temps de la ruée vers l'or comme en usines désaffectées. Il conte aussi l'histoire de l'ouverture des premiers cimetières de pianos-épaves, donne des conseils à qui voudrait s'essayer à l'instrument, passe en revue ses travaux personnels et ses nombreuses collaborations... dans un texte qui mêle théorie, humour et poésie, aussi iconoclaste que sa pratique musicale est « remuante ».
« Il n'y a pas de fausses notes, certaines sont seulement plus justes que d'autres. » Thelonious Monk « Plutôt qu'un débris, un déchet ou une ruine, nous dirons d'un piano qu'il est une épave quand, exposé à tous les outrages du temps (dans les deux sens du terme), il est devenu une caisse déglinguée d'où s'échappent d'imprévisibles dings, dongs, clics et clacs et zim boums, aucune note (sauf peut-être le do) n'ayant la moindre ressemblance avec celles que peut émettre un piano normalement constitué. Quelquefois on presse une touche et cinq ou six autres s'abaissent fraternellement avec elle, créant ainsi un cluster, un bouquet surprise et des couches d'harmoniques aux vibrations prolongées. Les notes qui ne fonctionnent pas - les clics, les plics et les plonks - sont au moins aussi intéressantes que les autres. » Ross Bolleter
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