"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La sécheresse s'éternise en Californie et le quotidien de chacun s'est transformé en une longue liste d'interdictions : ne pas arroser la pelouse, ne pas remplir sa piscine, limiter les douches...
Jusqu'à ce que les robinets se tarissent pour de bon. La paisible banlieue où vivent Alyssa et sa famille vire alors à la zone de guerre.
Soif et désespoir font se dresser les voisins les uns contre les autres. Le jour où ses parents ne donnent plus signe de vie et où son existence et celle de son petit frère sont menacées, Alyssa va devoir faire de terribles choix pour survivre au moins un jour de plus.
À la croisée des sagas U4 et la 5e vague, un roman catastrophe aux accents prophétiques.
Par l'auteur de la trilogie best-seller La Faucheuse, Neal Shusterman, et son fils.
J'étais très curieuse de découvrir ce roman, suite aux retours que j'avais pu entendre depuis sa sortie.
On démarre très rapidement dans le vif du sujet : le tap-out commence, il n'y a plus d'eau qui coule nulle part dans plusieurs Etats.
J'ai aimé suivre les personnages qui font tout pour leur survie. Les auteurs montrent qu'il ne faut pas beaucoup de temps pour que tout dégénère, que les tensions et la violence s'installent. On pourrait croire qu'en réalité, on serait plus civilisé, mais je n'en suis pas certaine, je pense que les auteurs ont bien dépeint l'ambiance qui suit une catastrophe aussi importante.
Le long des pages, on ne peut s'empêcher de se demander si on ferait comme les personnages, si on serait prêt à aller là où ils vont pour survivre. On ressent cette lutte entre moralité et survie qui se joue à chaque minute dans la tête des personnages, et ce tout au long du roman.
Je n'ai pas particulièrement accroché aux personnages, mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas aimé les suivre et voir comment ils faisaient pour s'en sortir durant le roman.
La fin nous laisse en plein suspens, sur ce qu'il va se passer, sur ce qui va en découler, sur comment tout cela va se terminer. Et une fois à la fin, cela fait se poser des questions sur nos actions face au réchauffement climatique, sur notre capacité de survie, un vrai questionnement peut s'installer. Malgré tout, je ne suis pas ressortie subjuguée ou complètement changée de ce roman. Certes, il permet de poser un constat bien réel, et qui peut-être, peut faire réagir les gens par le biais de la lecture. Il peut faire peur, et il fait appréhender sur l'avenir de notre planète, sans aucun doute, et ça a été le cas pour moi, mais je ne pense pas que ce soit pour autant quelque chose de "choc".
Bref, une lecture sympathique. Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, et je ne pense pas me souvenir indéfiniment de ce roman, mais il a le mérite de traiter un sujet important et peu vu, et dans l'ensemble, ça fonctionne bien.
Note de 3,5/5
DE L'EAU !!!! Lecture terminée de Dry, de Neal & Jarrod Shusterman. Qu'est ce que ça m'a donné soif ! C'est psychologique
J'avais tellement aimé La faucheuse !
Il me fallait absolument lire ce nouveau livre de l'auteur ..... et j'en sors très mitigée et finalement assez déçue.
L'idée de départ est absolument géniale et pas si improbable que ça ! Avec les canicules qui se succèdent, cette sécheresse qui finit par un manque d'eau total est plutôt réaliste et c'est avec facilité qu'on entre dans cette histoire. Il y a une vraie réflexion sur les conséquences d'une telle catastrophe sur le comportement humain. Les situations au début sont bien pensées, intelligentes et c'est avec effroi que l'on voit à travers les yeux d'Alyssa le monde s'effondrer, se transformer.
Mais très vite, le côté adolescent prend le dessus. On se retrouve face à une groupe de jeunes dont tous les protagonistes ne sont pas forcément très sympathiques. Ils tentent de survivre dans un monde dévasté où tous les repaires ont disparu. Ils vont prendre la route et aller de péripéties en rencontres plus ou moins heureuses. Le schéma en est ultra classique et la réflexion sur l'eau et l'écologie est étouffée par la succession d'aventures et les relations tumultueuses entre les membres du groupe.
La fin est particulièrement expéditive, quelques pages seulement, et sans saveur. Si la lecture en reste agréable, on perd en route l'intérêt initial et on est bien loin d'atteindre le niveau de La Faucheuse...
https://chezbookinette.blogspot.com/2019/07/dry.html
Depuis la sortie de Dry en librairie, il me faisait terriblement envie ! Les avis plus enthousiastes les uns que les autres sont tombés et ils ont contribué à attiser encore plus mon envie de le découvrir.
Je trouvais l'idée d'une dystopie sur l'eau originale mais surtout proche de ce qui pourrait arriver un jour... Vivant dans le sud de la France, durant l'été il est devenu courant en ce qu'en plein soleil la température avoisine les 45 voir 48 degrés... Nous sommes donc obligés de nous restreindre à cause de la sécheresse. Et nos restrictions font écho à celles que vivent nos personnages. Ces similitudes m'ont donnée à réfléchir ! Et si, un jour, je tournais le robinet et que l'eau ne coulait plus ? C'est un geste tellement machinal qu'on y prête plus forcément attention. Et si un jour, je me retrouvais dans la même situation qu'Alyssa, Garrett, Kelton et Jacqui ? Je peux dès à présent vous dire que ce roman fait réfléchir à la consommation d'eau et nous rappelle sa valeur, son importance pour notre vie.
Dès les premières pages, la tension se fait ressentir ; l'incompréhension des personnages, leur désarroi face à la vérité qui se révèle petit à petit et les premières actions pour agir face à cet événement. Je me suis directement plongée dans le récit. Celui-ci est découpé en parties et en journées. Plus nous avançons dans le temps, plus la soif et les conséquences de cette pénurie d'eau sont présentes. J'ai beaucoup aimé le découpage de cette histoire, il m'a tenu en haleine du début à la fin. La tension monte crescendo pour se faire de plus en plus oppressante. Les pages défilent les unes après les autres. J'avais envie de savoir ce qu'allait advenir de nos personnages. Allaient-ils succomber au « Tap Out » ou allaient-ils s'en sortir ?
En parlant des personnages, j'ai adoré Garrett, Alyssa, Kelton et Jacqui. Je ne pensais pas que j'allais autant m'attacher à eux, notamment à Kelton qui est au départ très mystérieux. Quant à Jacqui, j'ai eu un coup de cœur dès son apparition. J'ai aimé son caractère de feu. Quant à Alyssa et à Garrett, j'ai aimé leur lien mais surtout leur courage et leur lucidité. À côté, nous allons également faire la connaissance d'un autre personnage, par contre lui je l'ai détesté ! Il est insupportable ! Et au fil des chapitres, cela ne s'améliore pas... Les points de vues s'alternent d'un chapitre à l'autre, ce qui nous permet d'avoir le point de vue de chacun sur les événements mais aussi de voir de qu'elle manière ils vivent psychologiquement le « Tap Out ».
Neal et Jarrod Shusterman m'ont conquise par le réalisme terrible de leur histoire ; les péripéties, les réactions et les actions des personnages, le comportement des médias et du gouvernement sont crédibles. Cela en est d'ailleurs effrayant et nous amène à réfléchir encore plus. La psychologie des personnages est également très bien travaillée, ce qui rend le récit encore plus réaliste.
En conclusion, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher cette histoire de par la tension et le réalisme qui s'en dégagent. Quand on devait s'attendre mutuellement avec Andréa pour lire nos chapitres, on avait qu'une envie c'était de continuer. J'ai été tout de suite prise par le récit. Leur écriture à quatre mains est fluide et addictive !
Toute la Californie du sud est en état de sécheresse. Interdiction d’arroser les pelouses, de remplir sa piscine… jusqu’au jour où plus d’eau ne coule des robinets. Pénurie totale, blocage, rivières à sec, la catastrophe.
Ruée sur les bouteilles d’eau et autres boissons dans les magasins, émeute, agressions… La loi martiale est déclarée.
Cette histoire met à nu la nature humaine devant une catastrophe et je ne suis pas étonnée de voir les réactions des gens pour survivre.
L’homme devient un barbare quand il s’agit d’assurer sa survie et celle des siens. Il n’y a de règles que celles pour rester en vie.
Etre trop gentil et partager peut mettre sa vie en danger.
Quant aux survivalistes qui ont tout préparé et dont on se moque allègrement quand tout va bien, ils se retrouvent dans une position délicate quand plus rien ne va. Eux qui prévoient tout pour survivre ne doivent pas oublier une donnée importante qui entre aussi en ligne de compte : les autres. Ceux qui n’ont rien fait pour assurer leurs arrières se retournent forcément contre ceux qui ont tout dans une période de crise.
J’ai vraiment bien aimé ce livre qui fait réfléchir à ces conditions extrêmes. Il interroge, et nous comment agirions-nous ? Que ferions-nous ?
Dans les médias on parlait de la crise de l'eau, de changements climatiques...mais les gens n’y croyaient pas vraiment ou ne s’y préparaient pas.
Dans ce roman "ado" d’anticipation très prenant, on voit bien l’enchaînement des événements dramatiques. Les deux écrivains (père et fils !) ont su rendre tout cela intense et flippant. C’est très visuel et ça fera un bon film.
Les prix augmentent, les problèmes de ravitaillement aussi.
Une certaine hostilité et une ambiance incertaine s’installent.
Il y a un silence un peu comme un silence de fin du monde.
Et puis…la pénurie d’eau, le rationnement, les embouteillages, l’incertitude, la colère, la violence, le stress, le vandalisme, la loi martiale, les émeutes, les centres d'évacuation, le triage social, les réfugiés, les privilégiés, les stratégies de survies, les choses qui changent de façon anormales, et les gens qui se révèlent ou qui restent sur le carreau…
Ca commence par le tap-out (Plus d’eau dans les robinets) chez les parents de Alyssa, de son petit frère Garrett, et leur oncle Basil. Ca se passe dans toute la Californie du Sud.
Cette famille et d’autres seront marqués et transformés à vie par les épreuves endurées.
Kelton –lycéen comme Alyssa- et sa famille, ont eux anticipé à priori tous les scénarios catastrophes et ils sont adeptes du néo-survivalisme.
Il y a une bonne et parfois une mauvaise dynamique (suivant les situations) entre les personnages dans ce livre qui … m’a donné envie de faire des réserves d’eau et de nourriture, de faire un stage de survie en milieu hostile, et d’avoir un abri antiatomique! Sérieux.
Bon, j'ai soif.
Je vais me servir un verre d'eau au robinet de la cuisine.
J'espère qu'il n'y aura pas de tap-out...
Belle découverte avec ce livre qui m'as semblé trop jeunesse au début mais qui au fil de l'histoire nous invite a tourner les pages afin d'en savoir plus.
Une sécheresse s'abat en Californie et va bouleversé la vie de tous ces habitants, cela commenceras progressivement par certaines restrictions comme ne plus arroser le jardin, ne pas remplir sa piscine et mème réduire ses douches.
Jusqu'au jour ou l'eau ne va plus couler du tout des robinets...
Va arriver alors un chaos total avec la méfiance des gens les uns envers les autres, des difficultés a vivre et une bataille pour essayer de s'enfuir ailleurs ou l'eau demeure encore.
Mais cela va s'avérer beaucoup plus compliqué que cela et à travers un groupe de jeunes nous allons suivre la dérive tout entière de cette ville.
Plonger dans un suspense au fil des pages il nous arrive mème la sensation d'avoir soif a notre tour.
Dans cet état d'urgence absolue on est pressé de savoir ce qui va arriver a cette population et on traverse des situations complètement hallucinantes.
Nous m’étant face a ce qui pourrait bien nous arriver si un jour l'eau n’existerait plus, peur et remise en question au menu assuré !!
Après avoir lu les deux excellents tomes de la Faucheuse, je me devais de lire Dry. Je dois dire que j’en attendais beaucoup et peut-être un peu trop pour un one-shot.
Le décor et l’univers introduit dès les premières pages rappellent notre réalité et c’est d’autant plus vrai pour la Californie qui chaque année souffre un peu plus de la sécheresse. Il était logique de situer cette fiction dans cet état bien que ce soit un peu facile. Ce livre a clairement vocation d’alerter sur ce qui risque d’arriver dans un futur proche. Et les auteurs arrivent à mettre en place une situation angoissante et incertaine pour les personnages. Ce qui permet également d’explorer des techniques de survie ainsi que des petites astuces pour trouver de l’eau. En tout cas, je note ces astuces dans un coin de ma tête. Au cas où. On sait jamais.
Cependant, plutôt que d’essayer de combler les plot hole (vous savez, ces petits détails qui mettent à mal l’intrigue et vous donnent envie de vous arracher les cheveux parce que du coup le récit manque de crédibilité ? J’y reviendrais plus loin), l’accent est mis sur la psychologie des personnages et de ceux qui les entourent.
Les personnages principaux sont Alyssa et Kelton, même si d’autres personnages arrivent en cours de route, et je les ai pas particulièrement appréciés. Alyssa fait des choix très idiots qui la conduisent à se mettre elle et ses proches en danger mais le pire c’est que les autres personnages ne contrediront jamais Alyssa sur ses choix. Sérieusement, depuis quand prendre une voiture sans climatisation alors qu’il fait une chaleur étouffante et que l’eau manque est une bonne idée ? Kelton quant à lui est bizarre et malaisant par moment. Malgré cela, ce qui est intéressant avec ces personnages, c’est qu’ils se rendent compte combien la perspective de mourir change les gens et qu’il faut obligatoirement faire un choix entre aider ou faire du chacun pour soi.
Revenons aux plot hole maintenant. La Californie se retrouve dans la merde parce que les Etats autour refusent de continuer à fournir de l’eau mais on ne saura jamais si cette catastrophe ne touche que la Californie ou si les autres états/pays en souffrent aussi. Et si c’est de la même ampleur que ce qui arrive en Californie. On manquera aussi de détails techniques vers la fin car au final on ne saura pas comment cette crise aurait pu être mieux gérée…
Alors oui ce livre est là pour nous alerter et ça fonctionne plutôt bien. Même si je fais déjà à ma consommation d’eau, je pense qu’on prend conscience en refermant ce livre que l’eau est une ressource précieuse. Et surtout, qu’il faut faire attention à l’utilisation qu’on en fait. Cependant, il aurait pu être plus réaliste dans les détails et être mieux exécuté. En tout cas, je veillerais toujours à avoir un petit stock en réserve…
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