80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Moitié italienne, moitié juive russe, la jeune et belle Elisabeth Naldi rencontre Roger Vailland en 1949. C'est une renaissance comme elle comme pour lui. Il est écrivain, communiste, libertin, il émerge de la drogue. Ils entrent dans la passion. Loin des intellectuels de gauche parisiens, ils découvrent ensemble la vie des ouvriers et des paysans, et vivent les années les plus pauvres et les plus heureuses de leur vie. Inscrits au parti communiste en 1952, ils s'en désengagent après le soulèvement de Budapest en 1956. D'abord auteur de romans engagés (Bon pied bon oeil en 1950, Beau Masque en 1954, 325 000 francs en 1955, Vailland dresse ensuite des portraits de cyniques débauchés, dans La loi (Prix Goncourt 1957), La fête (1960) et La truite (1964). Il écrit aussi de nombreuses pièces et des essais consacrés aux libertins célèbres (Bernis, Laclos). Il meurt à 57 ans d'un cancer du poumon, en 1965. Toute sa vie, Vailland aura rejeté les contraintes et cherché, avec une désinvolture élégante, à connaître un bonheur marginal. C'est cette traversée commune d'une époque phare de l'histoire et de la littérature française - souvent ponctuée d'épisodes cocasses et de portraits grinçants - que raconte Elisabeth, avec la liberté de ton d'une femme lucide et passionnée.
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