"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman intime, une autofiction sur un passage de la vie de l’autrice, lorsqu’elle avait 17 ans.
Avec moins de 100 pages, Colombe Schneck a su me bouleverser, me déranger et m’associer à ses choix de vie. L’année de son baccalauréat, elle est tombée enceinte. Elle dit qu’elle a fait ce qu’elle jugeait le mieux pour elle-même.
A travers ce court récit, des références à Simone Veil et à Annie Ernaux (L’évènement), Colombe nous révèle son ressenti de l’époque et celui d’aujourd’hui. Elle nous rappelle que même si c’est légal, même si c’est simplifié, un tel acte n’est jamais anodin. Elle nous confie vivre avec un enfant en moins depuis ce temps-là.
C’est simple, c’est beau, c’est bouleversant et c’est se confronter à des questions qu’on n’a pas forcément envie de se poser tant qu’on n’est pas concernée. C’est un roman où le lecteur n’est pas mis dans la position de juge mais de celui d’accompagnant, de témoin et de soutien.
Une ode à la vie même quand elle prend la forme de la mort.
Une jeune fille de 17 ans, insouciante, se retrouve enceinte. Elle veut passer son bac et faire des études. Alors elle décide l'avortement. Sa chance, c'est qu'elle a des parents compréhensifs, un petit ami qui ne l'abandonne pas. Par contre, elle ne peut en parler à personne d'autre. Quelques pages sont consacrées ensuite à la vie qu'elle va mener plus tard, en tant que femme et mère de deux enfants. Libre certes, mais sans oublier l'enfant à qui elle n'a même pas pu donner un nom.
Un roman très court, avec des mots bien choisis, sans jugement de la part de l'auteur ( c'est d'elle même qu'elle parle et elle ne regrette pas son choix même si elle n'oublie pas), elle relate seulement la réalité des faits.
Une jeune fille de 17 ans, insouciante, se retrouve enceinte. Elle veut passer son bac et faire des études. Alors elle décide l'avortement. Sa chance, c'est qu'elle a des parents compréhensifs, un petit ami qui ne l'abandonne pas. Par contre, elle ne peut en parler à personne d'autre. Quelques pages sont consacrées ensuite à la vie qu'elle va mener plus tard, en tant que femme et mère de deux enfants. Libre certes, mais sans oublier l'enfant à qui elle n'a même pas pu donner un nom.
Un roman très court, avec des mots bien choisis, sans jugement de la part de l'auteur ( c'est d'elle même qu'elle parle et elle ne regrette pas son choix même si elle n'oublie pas), elle relate seulement la réalité des faits.
un petit roman qui se lit très facilement, l'écriture est simple et fluide. Un roman qui parle de l'avortement, un roman pour mieux comprendre ce que les femmes ressentent quand elles sont confrontées à cela..
Un petit roman autobiographique sur une jeune fille de 17 ans qui à l'approche de passer son bac se sent libre.
Elle n'est pas amoureuse mais dit-elle a un amant...
Elle veut découvrir les plaisirs, ses parents sont des personnes très compréhensifs et font confiance à leur fille, mais voilà...
La contrainte de la pilule va faire en sorte qu'un jour l'oubli et ce qui doit arriver...arriva mais elle a 17 ans et doit passer son bac.
On la suivra dans sa décision d'avorter, la loi Veil est toute récente et elle en bénéficiera sans questions et sans jugement seulement voilà dans sa vie d'adulte, cette grossesse la poursuivra, ce bébé qui aurait du, qui serait aujourd'hui...
Un témoignage choc en l'année 1964.
17 ans est un témoignage de Colombe Schneck sur son avortement. Elle explique comment l’idée d’en parler, de faire apparaître cet absent lui est venue en se rendant compte que peu de témoignages littéraire existés. Elle explique son contexte de vie privilégiée, la découverte de son corps, l’idée que ça ne pourrait pas lui arriver à elle l'avortement et le choc de se découvrir enceinte à quelques mois du bac.
Avec une écriture précise, sensible, elle nous fait rentrer dans son intimité et lève le voile sur un sujet qui reste encore tabou pour une femme aujourd’hui.Elle évoque la prise de cette décision et les sentiments autour de ce choix, cette impression d’avoir un secret honteux à porter qu’elle n’ose pas partager avec son entourage.
Ce court témoignage est bouleversant par sa sincérité et il pose une pierre à l’édifice de ce droit qui ne devrait pas être remis en cause car malgré son autorisation en 1974. L’avortement est toujours un sujet à polémique. Loin des débats, du pathos, l’auteur nous raconte son expérience en n’embellissant pas la réalité mais en livrant son expérience intime ce qui est très courageux de sa part. J’ ai apprécié le style et la manière d’écrire de l’auteur dans ses précédentes œuvres, celle-ci m’a à nouveau bouleversé par son sujet et sa sincérité. Il faut lire ce livre, ce témoignage sans fioriture, sincère feront taire les opposants qui ne voient pas au-delà de l’acte. Un livre sincère et émouvant à découvrir.
http://eirenamg.canalblog.com/archives/2016/02/23/33409613.html
Une couverture jaune pâle comme le soleil et la vie. Un bordereau qui nous saute à l’œil avec sa belle photographie d’une jeune fille belle et souriante, un peu à la Romy Schneider dans ses débuts. Est-ce Colombe Schneck à 17 ans ? Le portrait est issu d’une collection particulière. On supposera donc. Juste un message qui en dit déjà long sur la lecture à suivre :
« Je passe mon bac dans un mois. Je suis enceinte. J’ai peur ».
De quoi attiser notre curiosité de lecteurs… Ou de lectrices. Car ici, c’est la femme qui prime dans toute sa beauté, sa jeunesse, ses désirs, sa liberté et sa fragilité.
Un beau récit, court, alerte, composé de phrases simples mais d’une intimité émouvante. Beaucoup de femmes peuvent s’y retrouver. Les joies de la jeunesse et de son insouciance, la liberté que l’on croit inébranlable et son émiettement soudain par un accident de parcours. Première fois. Découvertes des corps. Contraception. Liberté et non dits. Liberté et contraintes. Questionnements. Pudeur oubliée. Sujet entre tabou et banalité : l’avortement. Le tout, rehaussé d’événements importants politiques comme la Loi Veil.
Colombe Schneck après des années a su en parler entre pudeur et impudeur, dans son roman sans fioriture mais qui nous touche sans nul doute, même si on n’a pas vécu son expérience. On aurait pu aussi ! Et si, j’étais tombée enceinte ? Avec ou sans pilule. L’oubli de la contrainte. L’envie juste d’un corps, de désirs, de découvertes physiques. En lisant ce roman, on se replonge inévitablement dans des souvenirs ou l’on se questionne sur ce que nous vivons dans notre intimité, selon les âges. J’aurais pu vivre ou je vis cette expérience. Il suffit d’un récit comme Dix-sept ans pour se sentir ému(e) et chamboulé(e), en omettant par le lecteur masculin qui peut apporter un autre point de vue intéressant dessus.
Dix-sept ans, un roman court mais marquant….
Colombe Schnek nous raconte dans ce court récit autobiographique une erreur de jeunesse. En 1984, à l'age de dix-sept ans, lors de l'année du bac, elle tombe amoureuse de Vincent et tombe enceinte de lui. Mais le bébé ne verra jamais le jour car elle prit la décision d'interrompre la grossesse avec le soutien de ses parents pour ne pas compromettre son avenir.
L’auteure fait référence au livre d'Annie Ernaux (fille d'ouvriers née en Normandie), "L’événement" publié en 2000, qui a connu le même problème à 23 ans mais en 1964 où avorter était encore illégal.
Il faudra attendre la loi Veil en 1974 pour que l'IVG soit autorisé.
Fini le temps de l’insouciance, C. Schnek doit désormais vivre avec ce poids. Même trente ans après, elle pense encore à ce bébé non né et le surnomme inconsciemment "l'absent."
Colombre Schnek ne triche pas. Elle livre au lecteur les sentiments et les émotions qu'elle a vécu lors de cet "accident."
C'est avant tout un livre courageux et émouvant car comme le précise l’auteure : "l'avortement n'est pas un beau sujet de littérature. C'est une guerre que l’on traverse, entre la vie et la mort, l'humiliation, l'opprobre et le regret." Colombe Schnek ne pouvait plus garder ce secret pour elle et avait besoin de le coucher sur papier : "il fallait que je raconte ce printemps 1984".
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