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Dix façons de le préparer : le saké

Couverture du livre « Dix façons de le préparer : le saké » de Laurent Feneau et Toshiro Kuroda aux éditions Les Editions De L'epure
Résumé:

Les sakés ont ceci de particulier qu'ils n'offrent aucun point de repère, aucune analogie avec les vins occidentaux.
On s'étonnera certes parfois de retrouver sur certains ginjo - sakés les plus secs et les plus aromatiques - ici l'acidité vive et presque piquante d'un sauvignon, là la rondeur... Voir plus

Les sakés ont ceci de particulier qu'ils n'offrent aucun point de repère, aucune analogie avec les vins occidentaux.
On s'étonnera certes parfois de retrouver sur certains ginjo - sakés les plus secs et les plus aromatiques - ici l'acidité vive et presque piquante d'un sauvignon, là la rondeur équilibrée d'un chardonnay. Mais la comparaison s'arrête là.
Les saveurs et les aromes des vins de riz japonais sont d'ailleurs si spécifiques qu'ils ont donné naissance à une cuisine particulière, celle des izakaya. Si ces restaurants proposent le plus souvent une cuisine de saison mettant en oeuvre des produits de la plus grande fraicheur, il est coutume de s'y rendre pour manger en buvant et non pas l'inverse.
Autrement dit, on se rend dans une izakaya pour étancher sa soif et accessoirement accompagner les sakés choisis de quelques plats généralement servis en petites portions. Les accords mets/sakés s'y succèdent, selon un rythme variant en fonction de la forme du buveur et de l'humeur du cuisinier. Le repas, chaque fois différent, reste néanmoins entièrement structuré autour du saké. Au final, manger dans une izakaya est le meilleur moyen de découvrir l'identité toute personnelle des vins de riz japonais. Y retourner c'est s'engager sur la longue voie du saké.

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