Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Dix habitants au bout du monde.
Un mort.
Neuf suspects.
Recherche professeur au bout du monde. Voici une petite annonce qui découragerait toute personne saine d'esprit. Pas Una. La jeune femme quitte Reykjavík pour Skálar, l'un des villages les plus reculés d'Islande, qui ne compte que dix habitants. Malgré l'hostilité des villageoi. Malgré l'isolement vertigineux.
Là-bas, Una entend des voix et le son fantomatique d'une berceuse. Et bientôt, une mort brutale survient. Quels secrets cache ce village ? Jusqu'où iront ses habitants pour les protéger ?
Le maître du polar islandais, Ragnar Jónasson, est devenu l'un des romanciers internationaux les plus reconnus. Et c'est en France, un pays qu'il aime profondément, qu'il remporte le plus grand succès : plus d'un million de livres vendus. Il est l'auteur de la série mettant en scène l'enquêteur Ari Thór (dont le roman-phénomène Snjór) et de la trilogie à succès « La Dame de Reykjavík ». Grand lecteur d'Agatha Christie, il a aussi traduit la plupart de ses romans en islandais.
J’ai énormément aimé la plume de l’auteur, d’ailleurs j’ai dévoré ce roman en une journée. C’est hyper fluide, ça rend la lecture tellement facile, en plus les chapitres sont courts (et ça, j’adore !).
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L’ambiance étouffante, suspecte du village m’a beaucoup plus aussi, et c’est ce qui m’a en quelque sorte tenu en haleine durant cette lecture.
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Mais, je dois dire que mon avis est assez partagé sur ce livre. En fait, je m’attendais à ce qu’il y ait une enquête à un moment dans l’histoire, sauf que… pas du tout ! Il y a une mort suspecte et surprenante vers le milieu du livre, mais ça ne semble inquiéter personne
Dix âmes, pas plus de Ragnar Jonasson, traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün, Éditions de la Martinière, 2022.
Après une première incursion chez Ragnar Jonasson avec À qui la faute et un ressenti très mitigé, voire une déception, je m’étais promis de revenir vers cet auteur islandais pour invalider (ou pas) cette première impression…
Una, une jeune femme mal dans sa vie accepte un poste d’enseignante auprès de deux fillettes dans le minuscule village de Skálar, un des endroits les plus isolés d’Islande où vivent seulement dix personnes. Si Una pensait rompre avec la monotonie de sa vie, elle est très vite déçue : les autochtones ne sont pas vraiment accueillants, la météo hivernale est déplorable et la maison où elle loge semble hantée…
Un huis-clos, une mort suspecte, le ou la coupable figurant forcément parmi les habitants…
Une micro-société au fonctionnement très particulier.
Des profils prédestinés dans un décor propice aux évènements peu naturels.
Toute une atmosphère faite de silence, de ténèbres, de froidure…
Deux niveaux narratifs dont nous ne comprendront le rapport que tardivement dans le récit. Des passages en italique plaqués, sans aucun lien apparent avec l’intrigue…
Même si j’ai davantage apprécié ce roman, j’ai toujours du mal à m’attacher aux personnages créés par Ragnar Jonasson, plus dysfonctionnels les uns que les autres. Ainsi, même si je reconnais que le personnage de l’héroïne, Una, est complexe, son comportement m’a aussi tapé sur les nerfs à cause de son alcoolisme peut-être, mais pas seulement.
J’avais toujours, au fil de ma lecture une impression d’inachevé.
Le dénouement ne m’a pas vraiment surprise…
Pas sûr que je prolonge ma découverte de cet auteur…
Soit une jeune institutrice, Una, officiant à Reykjavik, mal dans sa vie et dans un passé familial dramatique avec lequel elle ne parvient pas à coexister.
Une petite annonce propose un poste d'institutrice pour 2 élèves, à Skàlar, village quasi-fantôme au nord de l'Islande...et même un peu plus loin...
10 âmes au total.
C'est la destination que choisit Una, pour peut-être "repartir à zéro". La fuite...
encore faut-il fuir dans la bonne direction ...
A partir de là, amateurs d'apparitions, de plancher qui craque, de piano qui joue tout seul, de comptines entêtantes, de voisins énigmatiques et d'innocentes victimes, vous allez vous régaler !
Mais n'est pas Stephen King qui veut !
C'est très lentement, trop lentement, que s'épaissit le mystère; que s'entassent les non-dits, que les taiseux s'embourbent dans leur silence complice. Pour un malaise croissant chez Una par ailleurs d'une crédulité affligeante, d'une naïveté confinant à la niaiserie.
Pour ma part, je n'ai pas adhéré à ce "monument du polar mondial" dixit the Times. Rythme lent, personnages plutôt inconsistants, suspense peu haletant et résolution abracadabrante de l'intrigue.
Je vais rester fidèle à son compatriote Arnaldur Indridason et à son génial suédois de compère Mankell; et continuer également à piocher dans la foisonnante production des polars nordiques.
Mais félicitations au gouvernement islandais qui délègue une institutrice pour 2 élèves ! Pauvres de nous et de nos classes surpeuplées !
Un vrai coup de coeur pour ce polar qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Tout est bien ficelé !!!
Avec ces fortes chaleurs, voici une lecture rafraîchissante pour vos soirs d'été. C'est notamment pour ça que lorsque que cette lecture commune m'a été proposée, je n'ai pas pu résister!
Il n'aura fallu que la découverte d'une petite annonce professionnelle recherchant un professeur dans un journal pour qu'Una décide de changer de vie. Sa destination? Skálar, un hameau reculé d'Islande où ne vivent que dix âmes très soudées. Alors qu'elle pense que son séjour sera tranquille et lui permettra de se recentrer sur sa vie, l'image de carte postale de Skálar va peu à peu s'effriter et des éléments inexpliqués vont commencer à se produire... Et si finalement ce séjour ne serait-il pas celui qui va lui faire perdre pied pour de bon?
Avec ce dernier polar, Ragnar Jónasson nous propose un roman à l'ambiance assez oppressante que l'on ne peut pas lâcher ! Lu pratiquement d'une traite, l'auteur nous entraîne dans un univers unique où la fiction a tendance à dépasser la réalité ce qui lui permet de nous concocter un final qui en surprendra plus d'un!
Je suis contente d'avoir pu découvrir Ragnar Jónasson lors de cette lecture commune et il me tarde de débuter sa série Dark Iceland car j'ai beaucoup aimé sa plume que j'ai trouvé captivante !
Ma chronique : S'il démarre lentement ce roman petit à petit aiguise votre curiosité et risque fort d'empiéter sur votre temps de sommeil !Ce n'est pas un polar scandinave comme on les connaît mais plutôt l'histoire d'une dérive dans un monde froid et sans clarté. Un roman psychologique, où le suspens flirte avec l'irrationnel, des phénomènes étranges étant souvent liés aux anciennes légendes islandaises.
Un désir de campagne et de solitude a poussé Una, la trentaine, à postuler pour un emploi d'enseignante dans un village très reculé de cette île du bout du monde .
Seules dix personnes dont deux enfants y vivent, la nature est hostile : vent glacial, obscurité, mer menaçante. Une impression de ville fantôme la saisit.
Una est d'autant plus effrayée que la nuit lui apparaît la silhouette d'une enfant chantant des comptines anciennes. Elle est perdue entre cauchemar et réalité. Elle apprend que la maison où elle loge serait hantée. Une fillette serait morte dans cette maison en 1927 et viendrait visiter les lieux.. Cela n'existe pas! Par contre ce qui est bien réel c'est l'hostilité des habitants aussi âpres que le climat.
Un soir, un jeune homme de passage cherche à loger chez une habitante qu'il semble connaître . Plus tard il est signalé disparu. Una a reconnu sa photo dans le journal et souhaite prévenir la police. Curieusement le village s'y oppose avec force, que cache-t-il ?
Lors d'une fête de noël une des deux élèves décède sans explication.
Deux narrateurs alternent le récit. Les chapitres en italique nous embrouillent. On sent progressivement le lien entre les deux histoires, curiosité et doute s'emparent du lecteur, et la tension monte .
Le style est fluide et plaisant, il s'agit d'un véritable huis clos à ciel ouvert. Ce roman mérite une suite. On aimerait savoir ce qu'il advient de certains personnages. Le côté surnaturel peut surprendre mais l'auteur nous fait bien comprendre que ceci est lié à la nature même de cette île volcanique .
Quel bonheur de me lancer dans la lecture d’un genre et d’une origine que j’affectionne particulièrement : le polar nordique! Si vous me lisez un tant soit peu au travers de mes chroniques, vous n’êtes pas sans savoir que c’est tout un univers que j’adore, que ce soit le genre de la littérature noire mais plus spécifiquement quand il s’agit d’auteurs venant du Grand Nord.
Début de cette année est donc paru le nouveau thriller de l’islandais, Ragnar Jónasson, auteur qu’il ne faut plus présenter, tant son talent est bien reconnu en France et en Belgique. Aussi bien sa série avec l’enquêteur Ari Thór, que sa trilogie « La Dame de Reykjavik » ont connu un succès retentissant ces dernières années.
Ici, il quitte le monde policier à proprement parler en mettant en avant comme héroïne principale, une institutrice qui a besoin de trouver un sens à sa vie. Lorsqu’une amie l’informe d’une petite annonce pour un emploi loin de chez elle, elle va déménager de la capitale pour un coin perdu du nord-est du pays, Skálar, peuplé de seulement 10 villageois. L’accueil sera loin d’être chaleureux et les mystères rodent à chaque coin de rue de cette bourgade froide et hostile.
Comme vous avez pu vous en rendre compte en lisant l’un ou l’autre roman nordique, leurs auteurs ont un don particulier pour installer une ambiance glaçante (normal vu d’où ils viennent, me direz-vous) mais aussi très prenante.
En plus d’être un thriller plus que réussi, c’est un vrai roman d’ambiance. Toute l’atmosphère qui plane sur ce village, retiré de tout, vous enveloppe au fil des pages et vous envoûte aisément. A côté de cela, vous avez une petite touche de surnaturel qui hausse le niveau et qui vous glacera alors le sang.
Aucun défaut ne vient altérer la qualité de ce thriller. La construction est parfaitement maîtrisée pour une montée en puissance du récit. Au fil de l’intrigue, les chapitres se raccourcissent, occasionnant de la sorte un suspens grandissant. Le final est tout simplement inattendu et totalement crédible par rapport à ce qui a été apporté durant le récit.
Voilà ma dernière lecture du mois de mars qui se termine en apothéose par, à nouveau un coup de coeur, après deux autres, très différents mais de grandes qualités chacun!!! Avec ce retour de l’hiver pour le mois d’avril, je vous conseille vivement ce thriller, en adéquation avec notre météo, aussi bien en France qu’en Belgique.
Le travail du traducteur, Jean-Christophe Salaün est à saluer, tant il apporte une lecture facile grâce à la fluidité des mots et retransmet parfaitement la substance du canevas de l’auteur.
Devant un roman avec cette couverture, se déroulant en Islande et s’intitulant « Dix âmes pas plus », vous comprenez rapidement que vous allez voyager loin des métropoles. Ragnar Jonasson, comme souvent, aime nous propulser dans des petits villages isolés, pour développer son énigme. Ce nouveau livre ne déroge pas à la règle.
Una, l’héroïne, arrive dans une minuscule bourgade pour faire table rase du passé et repartir à zéro. Seulement, son envie d’intégration s’avère difficile devant un accueil plutôt réservé de la petite communauté, d’autant plus que certains secrets semblent unir l’ensemble des habitants.
Grâce à ce huis clos extérieur, sans possibilité d’aide dans les alentours, l’auteur peut créer une atmosphère asphyxiante où les voies de détresse sont limitées. Le personnage principal est donc démuni face aux évènements et ne peut que les affronter. Mais lorsqu’une mort brutale et une petite touche fantastique viennent se greffer aux mystères, elle se retrouve désemparée, le lecteur aussi.
L’auteur reprend exactement le même contexte géographique que sa trilogie précédente (je n’ai pas lu ses autres œuvres). On sent qu’il aime ce genre d’ambiance. Il y est d’ailleurs parfaitement à son aise et peut tranquillement tisser la toile de son intrigue. C’est ma quatrième expérience avec l’écrivain islandais et je trouve qu’il est constant dans la qualité. Ses aventures sont assez courtes, facile d’accès. Le scénario est toujours bien ficelé avec une fin inattendue. Il possède un véritable savoir-faire pour isoler ses personnages et créer un climat de suspicion. Le suspense est donc toujours présent et le lecteur toujours aux aguets.
Comme cette histoire est indépendante, elle peut être une bonne porte d’entrée pour l’univers de Ragnar Jonasson. Pour tous ceux qui ne l’ont pas encore essayé, je vous conseille vivement cette lecture avec laquelle vous découvrirez l’étendue de son talent. Moi, je suis déjà convaincu !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/03/31/746-ragnar-jonasson-dix-ames-pas-plus/
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