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Réflexion transdisciplinaire mêlant expériences de terrain et témoignages directs des victimes de la guerre sale livrée par la dictature militaire argentine (1976-1983) contre les opposants politiques. Les Mères de la place de Mai est une association des mères d'enfants disparus ou assassinés qui manifestaient régulièrement devant le siège du gouvernement, à Buenos Aires.
Un livre dur qui se lit la boule au ventre dont certains passages font monter les larmes aux yeux mais un livre nécessaire pour ne pas oublier tous les disparus de la dictature Argentine de 1976 à 1983.
La majorité d’entre eux avait dans les 20 ans, enlevés, torturés, tués. Sans oublier tous ces bébés enlevés à leur famille et élevés par leurs bourreaux. Toutes ses personnes que recherchent encore aujourd’hui les mères et grands-mères de la place de Mai.
Beaucoup de pages dures et déchirantes qui nous livrent des témoignages retranscrits tels quels, témoignages des familles dont on n’a pas retrouvé celui ou celle qu’on leur a enlevé, ou bien qui ont enfin su des années après ce qui étaient arrivés à leurs proches, et témoignages de survivants qui expliquent leur double peine. Celle d’avoir été enlevés et torturés et celle d’être accusés d’avoir survécus et d’être revenus… méfiance, accusations, incompréhension de la part de la population : pourquoi eux et pas les autres ? Quels accords ont-ils passés avec l’ennemi pour s’en sortir ? Qui ont-ils trahi ? Une situation terrible pour eux.
On y découvre aussi l’impunité des coupables, leurs falsifications, les lieux d’emprisonnement et de tortures réaménagés pour ne pas correspondre avec les témoignages des survivants mais surtout leur déni face aux accusations. Des disparus ?! Quels disparus ?! Mais s’ils ont disparus qu’est-ce qui prouve qu’ils ne sont pas partis vivre ailleurs ? Qu’est-ce qui prouve que nous les avons éliminés ?
Edifiant aussi la disparition en 2006, d’un témoin à charge lors d’un procès contre un tortionnaire. Témoin qui a ce jour n’a jamais réapparu…
L’auteure traite aussi de cette si difficile question du pardon. Les victimes peuvent-elles pardonner ? Et les familles peuvent-elles se substituer aux morts qui sont les véritables victimes ? Quant aux bourreaux, comment pourraient-ils demander pardon puisqu’ils disent n’avoir fait que leur devoir ?! (« les bourreaux se construisent une « morale » cynique, qu’ils mettent ensuite au service de leur immoralité » p108)
Un livre qui témoigne de l’ignominie d’une dictature et la souffrance qu’il en résulte pendant et longtemps après.
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