80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis bientôt dix ans, j'introduis un débat culturel qui secoue, d'un pays à l'autre et d'un continent à l'autre, les comités de parti et de chapelle, les vocabulaires de clocher et de province, les alarmes de salons et de couloirs. Un débat qui s'inscrit dans une pratique d'invention. Dans la singularité de la voix. Dans la spécificité d'une articulation. Dans la particularité d'un idiome. Et il m'a été reproché notamment d'être passé du collège des jésuites à la formation freudienne sans même visiter les camps militaires tchécoslovaques et sans avoir accepté aucune leçon qui m'induirait à ne rien faire sans en demander la permission au comité central et à la direction stratégique des brigades rouges.
J'ai indiqué pendant ces années-là que la dénonciation précède et prépare l'ordre, et sur quelles bases s'appuie le terrorisme généralisé de notre époque. Je ne me suis pas aligné sur cette logique des alternatives qui rend le plus éminent service à la vision du monde. Ce que je trouve s'inscrit plutôt dans une logique de la nomination où avance la psychanalyse. Et je n'invite pas aux assises de cultures différentes ni à une confrontation disciplinaire et idéologique vantant des dizaines de scissions et de ruptures pendant ces quarante dernières années en Europe. J'invite à une confrontation avec ce qui, mobile, impertinent et inquiétant, fait irruption dans le travail scientifique. A. V.
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