"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Diderot a plus de quarante-cinq ans lorsqu'il écrit son premier Salon. A ce moment-là, il a déjà acquis la reconnaissance de ses pairs qui voient en lui un philosophe et un écrivain de génie. Pourtant, en 1759, il se lance à corps perdu dans une nouvelle entreprise qui l'occupe, comme l'Encyclopédie, plus de vingt ans. En effet, pour la Correspondance littéraire de Grimm, il accepte de rendre compte des expositions de peinture et de sculpture qui se tiennent tous les deux ans au Salon Carré du Louvre. Dans Diderot, écrivain critique d'art, Nadège Langbour propose une approche globale de la critique d'art diderotienne. Non seulement elle étudie les Salons, mais elle s'intéresse aussi aux écrits antérieurs à 1759 qui ont permis à Diderot de réfléchir sur les beaux-arts et d'acquérir les connaissances nécessaires pour mener à bien son travail de critique d'art. Par ailleurs, elle étudie l'influence que les réflexions de Diderot sur la peinture ont pu avoir sur ses écrits dramatiques et romanesques.
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