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À travers son oeuvre et l'aspect apparemment hétéroclite de ses chansons et poèmes, Georges Brassens non seulement raconte des histoires, mais construit un univers. Il y a un « monde de Brassens » avec ses personnages mis en scène comme au théâtre, ses intrigues, son bestiaire, ses décors, ses lieux, ses images, ses valeurs, ses concepts, sa langue. Cette intention n'existait sans doute pas au départ dans son esprit, mais au bout du compte, le corpus une fois bouclé, le public éprouve la sensation irremplaçable que la juxtaposition des textes finit par constituer un tout, une sorte de « roman ».
Plus de 500 entrées, constituées essentiellement de noms propres, rendent compte de ce foisonnement. De A comme Abélard à Z comme Zanzibar, laissons-nous entraîner dans le sillage de l'auteur-compositeur, de la Camarde à la Camargue, de Paris à Sète, de l'Auvergnat à Jeanne, de Dieu à Cupidon et Vénus, du Gorille à Margot, de Valéry à Villon, de Brel à Tino, de l'Évangile à Ève, du Cimetière marin à la Mort, de Fernande à Mélanie, de Cythère à Don Juan.
Ce dictionnaire s'adresse à tous ceux qui souhaitent se plonger ou se replonger dans la magie d'un univers réaliste et surréaliste à la fois, où les portraits les plus truculents côtoient onirisme et poésie. Quarante ans après la disparition de Brassens, cet ouvrage prouve, s'il en était besoin, que ses couplets sont toujours vivants et que ses chansons sont faites « non seulement pour être écoutées mais surtout pour être réécoutées ».
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