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Les deux pièces Mankind (Genre Humain) et The Summoning of Everyman (La Sommation de Tout-Homme) illustrent, l'une comme l'autre, le théâtre anglais de la fin du XVe siècle. Appartenant à une catégorie souvent connue sous l'appellation de « moralité », elles exposent, selon un schéma récurrent, le trajet vital du héros chrétien balloté entre tentation, chute et salut final. Pourtant, du ton à la forme, tout paraît opposer les deux oeuvres. Manifestement portée par une troupe expérimentée, Genre Humain semble avoir été destinée à un public composite, capable d'entendre l'ironie et de saisir l'implication morale derrière la verdeur de la forme et les pittoresques facéties et saillies d'une bande de coquins qui par deux fois entraînent le héros en tentation. à l'inverse, pour ce qui est du ton, la Sommation de Tout-Homme conte le drame austère d'un homme que la mort menace soudain de disparition et qui ne reçoit aucun secours de ses amis, de son entregent ou de son argent. Empreinte de piété sentimentale et angoissée, sans doute influencée par la Devotio Moderna néerlandaise, La Sommation de Tout-Homme trouve les accents de la tragédie et ce malgré une fin heureuse en accord avec la théologie chrétienne. Cette édition propose pour la première fois Mankind et The Summoning of Everyman dans leurs traductions françaises présentées et annotées. En mettant en regard ces pièces inédites en français, ce livre permet de montrer la diversité du théâtre anglais médiéval et d'éviter ainsi la naïveté des censures péremptoires et sommaires dont il est trop souvent victime.
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