Un roman indispensable, "Le livre que je ne voulais pas écrire" d'Erwan Larher aux éditions Quidam
«Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s'était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d'autruche rouges.»
Un roman indispensable, "Le livre que je ne voulais pas écrire" d'Erwan Larher aux éditions Quidam
Une liste de lecture à dévorer sans peur !
Je l ai lue adolescente et l ai relu plusieurs fois depuis. C est toujours un moment extraordinaire !!! QUELLE HISTOIRE!! Les personnages sont bien brossés et attachants avec leurs caractères bien trempés. La description de l Amérique à cette époque sans fioritures. Et ce lien entre ces 2 hommes !!! Une sacrée claque !
Ce roman court et percutant est l’histoire d’une amitié entre Georges et Lenny, dans les années 30 en Californie. L’un est vif et futé, l’autre est simple d’esprit. Ils rêvent de gagner suffisamment d’argent pour s’installer sur une terre, être fermiers et libres. Mais Lenny est candide, gaffeur, et Georges peine à sauver les apparences. Sur la propriété où ils trouvent du travail, ils nous partagent leurs rêves et leur labeur. A travers des dialogues simples et ciselés, on ressent la tension qui monte progressivement tout au long du roman, jusqu’au dénouement final, implacable.
Comme dans les raisins de la colère Steinbeck dépeint la société de son époque, dénonçant le système économique et politique antisocial. En quelques pages il nous fait ressentir une telle empathie envers les personnages, avec un langage juste et touchant. Ce livre est un pamphlet contre ce capitalisme qui a mené à la Grande Dépression, contre le racisme, pour l’amitié et la différence. Un roman à lire d’une traite, comme un concentré génie pour saisir toute la subtilité de Steinbeck.
Quel roman !! Quelle histoire ! Quelle magnifique écriture !!
Un récit que je n'ai pas pu lâcher et j ai fini les larmes aux yeux.
C est un bonheur de lire et relire les classiques.
Je conseille de parcourir l édition illustrée par Rebecca dautremer qui est une de mes illustratrices préférées.
pfffffffffff
j'ai lu ce livre quand j'avais 10 ans et j'avais pleuré comme une madeleine
31 ans après je l'ai relu et j'ai encore pleuré tellement la sensibilité transpire de la relation entre Lennie et George
j'espère que dans 31 ans je le relirai et repleurerai !!!
George et Lennie, deux ouvriers agricoles, parcourent la Californie à la recherche de travaux agricoles.
Lennie est un colosse à l’esprit un peu simplet. Il aime caresser le doux pelage des animaux sans pour autant maîtriser sa force … George prend soin de lui.
Ensemble, ils partagent le même rêve : celui d’avoir leur ferme, avec des lapins. En travaillant durement et en économisant, ils pourront peut être se l’offrir.
Monument de la littérature américaine, des souris et des hommes est un magnifique texte sur l’amitié et la loyauté. Lennie, malgré son physique imposant et sa non maîtrise de ses émotions, est tellement attachant. George est son gardien, il fera tout pour le protéger. John Steinbeck met aussi en lumière la face non glorieuse des États-Unis, celle de l’exclusion des différences. Qu’arriverait-il à Lennie sans George ?
Dès le début début, le lecteur comprend que l’issue sera dramatique. Et qu’est ce que c’est triste! Steinbeck a le don de me faire pleurer à la fin de tous ses romans ! Mais que c’est beau !
Re-re-lecture de ce roman à l’occasion de la sortie d’une nouvelle traduction proposée par Agnès Desarthe. J’étais bien décidée à faire une étude comparative avec celle de Maurice Edgar Coindreau. Cela voulait dire lire deux fois le même chapitre. J’ai tenu le temps d’un seul. Le temps d’être à nouveau saisie par ce texte.
« Des souris et des hommes » est sans doute la plus belle histoire d’amitié que vous pourrez lire. Il y a Georges, le petit, débrouillard, vif, futé et son ami, Lennie, le géant à la force herculéenne, naïf et simplet. Ils font partie de ces travailleurs qui durant la Grande Dépression traversent le pays pour trouver du travail, allant de ferme en ferme. Eux, se déplacent à deux, ce qui est très rare. La richesse de leurs caractères et la profondeur du lien qui les uni va se révéler petit à petit au fil du récit et des dialogues.
Ils ont un rêve et ce rêve devient celui du lecteur. On se met à croire, comme eux, qu’ils arriveront à jour à avoir leur bout de terre, qu’ils pourront arrêter de travailler comme des forçats, que Lennie pourra s’occuper des lapins.
Quand ils arrivent au ranch des Curley à Soledad, on perçoit le drame qui plane.
Je ne lis pas en anglais et je ne suis en aucun cas une spécialiste de la traduction. Je trouve donc compliqué de donner un avis sur le travail d’Agnès Desarthe. Mon ressenti est très subjectif. A mon sens le mérite principal de cette version tient aux dialogues que j’ai trouvé plus fluides que dans la version antérieure sans pour autant perdre de leur simplicité et de leur rudesse. Quand on sait la place qu’ils occupent dans ce texte, on peut se dire que c’est déjà une réussite. Pour le reste je vous invite à lire l’avant-propos de Desarthe, très instructif afin de comprendre ce qu’elle a souhaité faire en s’attaquant à ce joyau tragique.
On m'avait prévenu : "prévois des mouchoirs !!"
Çà y est, je pleure !! Mais qu'est ce que ce livre est beau et puissant !!! Les héros de ce livre sont tellement émouvants ... j'en ai le souffle coupé ! je pense que ma prochaine lecture sera un humoristique ou un feel good book ...
Une histoire d'amitié tellement éprouvante, qui vire au cauchemar !
Bon maintenant que ma lecture est finie, j'ai besoin de me divertir sinon je vais passer ma soirée à pleurer ! lolll
Un classique magnifique !!!
Années 30, pendant la grande dépression qui mit tant de gens sur les routes à la recherche de petits boulots mal payés.
Étrange duo que Lennie et George. Ce colosse au cerveau de petit garçon et ce petit homme qui se plaint de le trimballer partout avec lui mais qui le garde et le protège malgré tout. Ils voyagent de ville en ville, trouvent du travail dans des ranches puis repartent quand il s'y trouvent contraints par le comportement de Lennie, qui aime caresser tout ce qui est doux…
Ils rêvent tous deux d'avoir un jour assez d'argent pour s'acheter une petite maison, avec des lapins, des cochons et un peu de terre à cultiver.
Je n'ai pas pu m'empêcher de craindre le pire tout le long de cette lecture. Une angoisse sous-jacente est instillée au fil des pages. Je sentais deux dangers possibles car à cette époque là misère était grande et puis les simples d'esprit comme Lennie ont de tous temps attiré la méchanceté des minables…
Il y a quelque chose de très ordinaire dans ce récit, la vie de petites gens qui vont et viennent de ranch en ranch pour gagner trois sous, et pourtant c'est très prenant.
Des événements glaçants et infiniment tristes dans cette histoire qui nous parle d'amitié et de solidarité m'ont fait l'effet d'une douche froide.
Il y a une certaine beauté dans ce parcours où il y a des rêves, et surtout de la douleur , à l'image de la vie...
J'ai été abasourdie par cette fin à laquelle je ne m'attendais pas.
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