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Des services pour la France ; du dépôt de la guerre à la DGSE (1856-2013)

Couverture du livre « Des services pour la France ; du dépôt de la guerre à la DGSE (1856-2013) » de Gerald Arboit aux éditions Cnrs
  • Date de parution :
  • Editeur : Cnrs
  • EAN : 9782271078865
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

A l'origine, un Mémoire adressé au ministère de la Guerre en 1856, vibrant plaidoyer pour la création d'un service de renseignement efficace et centralisé. Son auteur, le capitaine Joseph Tanski, précurseur de l'espionnage à la française, appelait les responsables militaires à inventer de... Voir plus

A l'origine, un Mémoire adressé au ministère de la Guerre en 1856, vibrant plaidoyer pour la création d'un service de renseignement efficace et centralisé. Son auteur, le capitaine Joseph Tanski, précurseur de l'espionnage à la française, appelait les responsables militaires à inventer de nouvelles méthodes pour regrouper, recouper et analyser l'information. 160 ans plus tard, Nicolas Sarkozy imagine l'ajustement des différents services afin de former la communauté du renseignement aux défis du XXIe siècle. Entre-temps, que d'atermoiements, de débats théoriques et de lenteurs administratives pour adapter l'espionnage aux exigences de la modernité ! De l'apparition des premières structures de renseignement sous le Second Empire à la création de la DCRI en 2008, de la guerre de Crimée à l'ère post-guerre froide en passant par la BCRA et la DGSE, Gérald Arboit signe la première étude de fond sur l'histoire de nos services secrets. Il montre qu'après s'être longtemps désintéressés du renseignement, les responsables militaires ont progressivement pris conscience de son importance avec la guerre de 1870, avant que la crise dreyfusienne ne vienne souligner l'impéritie du système. Un vaste effort de professionnalisation s'engage à l'orée du XXe siècle, freiné pourtant par les rivalités persistantes entre le Quai d'Orsay et le ministère de la Guerre. Il faudra donc attendre la guerre froide pour que voie le jour un renseignement d'Etat adapté aux technologies nouvelles avec, entres autres exemples, la généralisation des capteurs, satellites, etc.

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