A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
Dans l'oeuvre de la grande romancière Virginia Woolf (1882-1941) « pléiadisée » il y a peu, les essais constituent encore, en France, un continent relativement méconnu. Il faut dire que le sixième tome de la monumentale édition anglaise qui les recueille n'est paru que tout récemment en 2011. Il existe bien sûr un certain nombre de traductions françaises : soit d'essais isolés (De la maladie, Rivages ; Au hasard des rues, Interférences), soit de volumes constitués par Virginia Woolf (Le Lecteur du commun, traduction intégrale de The Common Reader) ; soit enfin de recueils thématiques (ex. Entre les livres, La Différence ou le récent Rire ou ne pas rire ? ? au titre bien peu woolfien - chez le même éditeur). Mais aucun de ses volumes ne rend compte ni de l'extraordinaire diversité des sujets traités par Woolf dans ses essais, ni de la totalité du parcours, depuis les tout premiers textes, donnés en 1904 à une revue, jusqu'à ceux écrits juste avant son suicide et demeurés non publiés.
Nous avons donc fait le choix de publier une anthologie, confiée à Cécile Wajsbrot, à qui l'on doit une magnifique traduction des Vagues (Christian Bourgois). Les 31 essais retenus permettent de constater à quel point les « essais » sont un élément essentiel de l'oeuvre, au même titre que les romans, le Journal, ou la correspondance. Les textes que Virginia Woolf donne à divers journaux et magazines accompagnent l'écriture des romans et permettent l'approfondissement de sa réflexion.
La réflexion littéraire y occupe une large place, bien sûr : Woolf y parle de l'art du roman et de la critique littéraire par rapport à la littérature anglaise contemporaine, mais elle élargit sa réflexion aux littératures traduites, russe ou même japonaise (« Le Dit du Genji »). Par ailleurs, de nombreux essais témoignent de son intérêt pour les autres arts :
La musique (« Impressions de Bayreuth »), le cinéma, pour lequel elle trace un avenir possible alors qu'il n'en est qu'à ses balbutiements, ou même la cuisine (à propos d'un livre de recettes). D'autres sont consacrés à des choses vues lors de promenades ou de voyages (réels ou imaginaires) : depuis la visite à la maison des Brontë jusqu'à l'observation de l'éclipse solaire de 1929. Avec toujours une sensibilité très grande aux évolutions du présent, et donc le souci de l'avenir et de ce qu'apportera le « progrès » (« L'Amérique que je n'ai jamais vue »). Préoccupations qui sont plus sensibles encore dans les textes qu'elle consacre aux questions sociales, au féminisme ou aux questions politiques et à la guerre (notamment les deux textes qui se répondent d'une guerre à l'autre : « Ce que l'on entend dans les Downs » et « Pensées sur la paix lors d'un raid aérien »).
L'ensemble, écrit Cécile Wajsbrot dans sa postface, « peut se lire comme un voyage, le parcours d'une pensée, d'une vie. » Qu'ils soient d'une extrême brièveté, ou plus étendus, tous ces textes portent la marque de la personnalité de leur auteur et de l'acuité de son intelligence, tous sont de la plume d'un véritable écrivain qui parvient à nous faire voir les choses comme nous ne les avions jamais vues avant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste