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" Longtemps je me suis couché de bonne heure "... " Elémentaire, mon cher Watson ! "... " Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle... " Combien de vocations d'écrivains ont suscité ces phrases ou ces vers, promesses de chefs-d'oeuvre ? C'est à partir de cette interrogation que le Centre Georges Pompidou, loin de se laisser abattre par la perte toute provisoire de ses locaux, la Bibliothèque publique d'information, Carte jeunes et les Editions du Masque se sont associés pour un concours national d'écriture. Et puisque le rafraîchissement de Beaubourg fait couler beaucoup d'encre, autant qu'elle soit noire !
En guise de prélude, quelques lignes étaient donc proposées aux candidats :
" L'homme hésita. Sur la place, la pluie qui n'avait cessé de tomber depuis le début de l'après-midi faisait briller les pavés en pente d'une lueur pâle. Les piles de matériaux entassés derrière les palissades colorées attendaient la reprise du chantier le lendemain matin. Serrant plus étroitement le col de son imperméable, il contourna le tipi dont l'enveloppe blanche se détachait faiblement sur la silhouette sombre du Centre Georges-Pompidou où seules quelques lumières floues ponctuaient l'obscurité et monta les escaliers au coin du bâtiment. Puis, d'un pas plus ferme, il se dirigea vers le sous-sol de l'ancien supermarché où nichait désormais la bibliothèque... " Des talents prometteurs (de 18 à 25 ans révolus) ont ainsi imaginé une suite à la mystérieuse promenade de l'homme en imperméable et un jury, composé de douze jeunes, d'un représentant de chacun des organisateurs, d'un auteur de littérature policière et d'un critique littéraire, a donc sélectionné les trois textes que nous vous présentons ici, sous le prestigieux parrainage de la romancière Andrea H. Japp, qui nous présente une nouvelle inédite, Le Château du rat, dans laquelle le lecteur retrouvera également les lignes proposées à l'inspiration des candidats...
Quatrième de couverture " L'homme hésita. Sur la place, la pluie qui n'avait cessé de tomber depuis le début de l'après-midi faisait briller les pavés en pente d'une lueur pâle. " Ne vous étonnez pas si trois des quatre nouvelles composant ce recueil débutent par des phrases identiques. Il ne s'agit pas d'une erreur d'impression mais d'un exercice de style proposé par le Centre Pompidou, la Bibliothèque publique d'information, la Carte Jeunes et les Editions du Masque à des auteurs en herbe, dans le cadre d'un concours national d'écriture intitulé Délires en noir.
Les trois meilleurs textes sélectionnés vous sont donc présentés ici, sous le parrainage d'Andrea H. Japp, membre du jury et auteur d'une nouvelle dans laquelle se sont également cachées les lignes livrées à l'inspiration des candidats..."
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