Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Il arrive d'aimer des poèmes, mais pas le poète qui les a écrits.
Il arrive d'aimer un poète, mais pas ses poèmes. Quand on aime les deux, les choses se compliquent. Comme en amour. Je peux compter sur les doigts de ma seule main gauche (celle du coeur) ce dernier cas de figure. Ainsi Bernard Noël (par exemple). Ainsi Amir Or. Amir, dont la parole est du même métal que le silence : riche, précieux - une monnaie pour vivre malgré tout ! Loin des mièvreries plus ou moins sophistiquées des adorateurs de la poésie-universelle-qui-fait-de-tous-les-hommes-des-frères, les poèmes d'Amir Or se coltinent la difficulté d'adhérer au monde et à la société des hommes tels qu'ils sont, en même temps qu'elle creuse au plus profond de notre histoire, de nos histoires. Poète aussi « global » que « local », ses textes, parce qu'ils viennent d'une terre qui surexiste en de multiples strates, plongent en diagonale à travers toutes les couches de notre humaine condition.
Je répare ce que je peux. Oui, ça fera mal.
Ne regarde pas, ne touche pas les points de suture ; avance entre les lignes. Là se trouve le bon poème.
Marc Delouze
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !