"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au cours de l'année 2021, Etel Adnan, qui nous a quittés le 14 novembre dernier à l'âge de 96 ans, s'était principalement consacrée à la réalisation d'une imposante suite de peintures sur toile prenant le parti du noir et blanc. L'artiste, qui avait eu auparavant tant de plaisir à étendre la couleur pure au couteau, s'était saisie du pinceau et d'une seule couleur pour dépeindre ce qu'elle nommait sa « découverte de l'immédiat » : fleurs, fruits, encriers, flacons... À ces tableaux, qui sont comme des instantanés picturaux, sont venues s'ajouter d'autres peintures titrées Intrusion de la mémoire où des souvenirs de montagnes, de paysages viennent se juxtaposer à la nature morte. Données immédiates de la conscience et images issues de la mémoire cohabitent alors. Délibérément, Etel Adnan n'a choisi ni la facilité ni la répétition. Elle continue de nous surprendre avec ces oeuvres austères mais lumineuses dont la présentation en lignes et en groupes révèle la cohérence. L'audience internationale de son oeuvre n'a fait que grandir au cours de l'année 2021 (expositions au Pera Museum d'Istanbul, au Solomon R. Guggenheim de New York, au Centro C3A de Cordoue en Espagne, au Centre Pompidou Metz et la réalisation d'une grande céramique pour l'auditorium de la nouvelle Fondation Luma en Arles). L'année 2022 verra notamment des expositions à Tenerife, au musée Van Gogh d'Amsterdam...
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