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Dana Diaz est comédienne de stand-up à Austin, Texas. Lorsqu'elle se lie d'amitié avec Amanda Dorn, programmeuse informatique, toutes deux se confient leurs terribles expériences dans des milieux presque exclusivement masculins - et notamment l'abus sexuel que Dana a récemment subi à Los Angeles. Amanda échafaude alors un plan parfait pour se venger de ceux qui les ont humiliées : chacune se chargera de punir l'agresseur de l'autre.
Mais, rapidement, Dana s'interroge : jusqu'où peut-on aller dans la vengeance sans y perdre son âme ?
"Son regard était gris-vert et ce que j'avais pris pour de la fragilité était en réalité une soif que j'étais incapable d'identifier."
J'ai bien accrochée aux personnages et au thème de ce thriller psychologique.
Je ne connaissais pas cette auteure, et je découvrirai son premier roman "Les filles des autres "avec plaisir.
Dana et Amanda n’ont, à première vue, pas grand chose en commun, dans quelque domaine que ce soit.
Pourtant, au cours d’une conversation, elle vont rapidement se retrouver unies par des séquelles que de traumatismes communs.
Et si, grâce à cette rencontre fortuite, elles avaient enfin le moyen de se venger de leur agresseur respectif ?
Si chacune s’occupait de celui de l’autre, il n’y aurait aucune raison qu’elles soient inquiétées.
À moins que...
Voilà un thriller qui débute plutôt bien. L’idée est bonne, même si elle n’est pas tout à fait novatrice.
Deux inconnu(e)s qui se croisent par hasard et qui décident de se charger mutuellement de la vengeance de l’autre afin de ne pas se faire attraper, que ce soit en films ou en livres, on l’a déjà rencontrée.
J’avais beaucoup aimé le premier thriller d’Amy Gentry, « Les Filles des Autres », et j’entamais donc ce nouveau titre avec bon espoir de lui trouver autant de qualités.
Et il faut reconnaître que le début est bon. L’atmosphère est très bien restituée, le personnage de Dana suffisamment creusé pour que l’on ressente de l’empathie pour elle, et le principe que les deux filles mettent au point nous semble on ne peut plus justifié.
J’ai d’ailleurs retrouvé, dans la première partie du livre, tout j’avais aimé dans la plume de cette auteure la première fois.
Mais je dois aussi reconnaître que, malgré ça, De Si Bonnes Amies ne m’a pas transportée comme l’avait fait son premier titre.
Dans un premier temps parce que je trouvais les ficelles un peu trop grosses, et les twists un peu trop prévisibles.
Et dans un second temps parce que, contrairement au premier livre, j’ai eu la sensation que l’histoire mettait trop de temps à véritablement se mettre en place.
La fin, par contre, retrouve le punch du début, et, surtout, le roman se termine sur une touche non conventionnelle qui me plaît beaucoup.
Ça a donc été une lecture en demi-teinte pour moi, probablement parce que j’en attendais beaucoup vu mon ressenti pour son premier titre.
Il n’empêche que le talent est là, et que je continuerai donc à suivre cette auteure et à attendre ses nouveautés avec impatience.
À lire, pour vous faire votre propre opinion.
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