La vie peut paraître absurde à celui qui cherche toujours plus de satisfaction dans ses expériences ou qui se laisse emporter par ses désirs, car il reste enfermé dans un monde virtuel qu'il ne maîtrise pas. Lorsqu'il court après un rêve, l'insatisfaction le rattrape aussitôt. Son rêve n'est jamais assez beau et son plaisir n'est jamais suffisant. Sans le savoir, il crée son propre enfer.
Sisyphe traîne sa pierre indéfiniment parce qu'il le veut bien. Il lui suffirait d'une étincelle de conscience, d'un peu d'innocence pour qu'il réalise la stupidité de son comportement. L'insatisfaction n'est pas une fatalité.
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