80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Si ingénuité rimait avec inintelligence, la fourberie serait signe de clairvoyance. Préserver son coeur d'enfant est des plus essentiel, afin que l'individu demeure toujours vrai et grand... Dans un monde où dans son tout, la société constitue cet univers au sein duquel l'entité humaine est la condamnée héritière d'un modèle qu'elle se fait un devoir de calquer servilement ; elle est perpétuellement accusée de tous les maux, lorsque dans son malheur, elle songe à une singularité sciemment voulue pour être propre à sa seule existence. Oser la dissidence à dessein, ou le pari de se distinguer d'autrui, le tout pour que son parcours de socialisation pourtant dissemblable à ceux des autres soit chose aboutie, telle est l'une des définitions de l'angoisse sociale.
De coupables dérélictions est un roman psychologique qui narre les pièges thymiques auxquels Lucas sera confronté tout au long du récit. Son personnage, en proie à ses tourments nés de sa phobie sociale, s'est longtemps proscrit de porter des jugements sur autrui. Cependant, face à lui, la lisière de ce qui serait la déraison se révélerait n'être autre bordure que celle délinéée par les jugements des autres. Solitaire dans l'âme, l'intrigue s'est construite autour de lui, mais aussi à travers les apparitions et disparitions des personnages secondaires. Leurs rencontres successives feraient que dans un cheminement inéluctable, Lucas passe d'une fuite obstinée des lieux peuplés à une peur incontrôlable et difficilement supportable de l'abandon, aboutissant fatalement à son asservissement aux rapports instables et jamais invariables entre les entités humaines.
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