80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Nous sommes revenues dans la poussière noire.
De l'abandon.
La crasse soupçonnée.
Toutes ces années déniée.
Y a-t-il un regret ? Une autre possibilité qui aujourd'hui.
Dénoncerait notre faute ?
Il est mort.
La tristesse vient de loin.
Le regret si vieux. ».
Ou encore :
« Sous le ciel de tant de mémoire.
Un parfum de broussaille.
Ton visage soulève mes mains.
Tu touches le doux ventre fragile.
Je repousse le vide.
D'un sourire. ».
Une voix nouvelle, profonde et grave.
Bien que Noée Maire nous dise que « rien ne peut rendre ce que le manque a vidé », le tragique du langage arrive ici à parler de l'indicible.
Mais l'auteure retrouve une présence - sa présence - dans le mouvement du monde, le chant d'une rivière, le souffle du vent, un chemin de lumière - toutes ces choses de la vie, physiques, sensuelles, qui atténuent l'innommable.
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