80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans une respiration commune, le corps et les arbres s'écoutent, se parlent. Forêt mémorielle. On la sent, elle nous environne du poids de ses ombres... On s'enfonce avec la femme-devenue, on capte des indices, et soudain la fraîcheur d'un mot nous saisit, caillou blanc parmi les fuites et la nuit des arbres. On entend les révoltes, le sursaut de l'être, la vie qu'elle gagne, résolument. On suit les cailloux blancs parmi les fougères émeraudes. Et vient un autre, son odeur d'homme, et les noces seront longues. La plante pousse droit en elle, de grands oiseaux apparaissent, l'intimité s'est trouvée dans la solitude, comme une renouée, pour que naisse la mémoire nouvelle - celle que l'on invente. Car bien sûr, c'est ailleurs que la vie nous appelle. Dans la maison de notre amour et de notre vivacité. Là où nous mène cette immersion sensuelle au pays des rythmes - suspens, rebonds, sonorités de sous-bois - avec des mots de sève, dans la liberté qu'on se donne. (extrait de la préface de Jean-Marc Barrier)
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