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Comme l'indique le titre de son recueil de poèmes Dans un mouchoir de poche, Patrick A. Bonvin s'attache aux petits riens qui jalonnent l'existence, indispensables à qui sait les apprécier. Le souffle d'une respiration, une larme qui perle, la lumière du matin. Le poète livre une incessante relecture de soi dans cette confession sincère servie par un style limpide et intelligible. Sensible à l'art d'aimer, matière première de la poésie, Patrick A. Bonvin se reconnaît sans doute dans le vers d'Aragon « L'avenir de l'homme est la femme ». L'écriture reste la seule échappatoire face au tourment amoureux, à la fuite du temps et des sentiments. Elle s'impose alors comme la meilleure manière de palier les imperfections de l'existence et de saisir l'ineffable :
« Et j'écris / Et je respire / Un peu plus / Un peu enfin / Un peu mieux / Enfin un peu mieux.» / Son lyrisme intime trouve les mots justes pour dire l'absence insupportable de l'être aimé, le cruel instant de solitude qui semble durer une éternité. Cette parole poétique résonnera encore longtemps dans l'oreille du lecteur une fois le livre refermé, telle une chanson mélancolique.
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