"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Chères lectrices et chers lecteurs, Vous entrez dans la rue des Écoles sans écoles. J'ai hâte que vous y rencontriez Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie. Puissent-elles vous donner envie de gouter des pierogi, d'appeler votre meilleure amie ou de squatter la zone des arrivées d'un aéroport.
Mais j'espère surtout qu'elles vous aideront à oublier la charge du quotidien et à profiter de ce moment que vous vous offrez.
Belle lecture. " Léa
Tout commence par un accident. En pleine fête d'anniversaire, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Les seuls témoins sont sa femme, Pelaguie, et trois de ses amies.
Cinq mois plus tôt, Noémie, Maëlle et Ania construisent leur vie, en se débattant dans un quotidien aux multiples injonctions. Dans la rue des Écoles, il y a ce qu'elles montrent et ce qu'elles camouflent. Jusqu'au jour où un nouveau couple emménage dans la plus grande maison de la rue : Pelaguie et Pierre Gavoi.
Alors que les liens d'amitié se développent entre les quatre femmes, Pierre semble être l'homme qui perturbe leur équilibre. Un lien invisible unirait-il chacune d'elles à cet homme ? Et s'il était la goupille qui fera exploser leur grenade ?
Dans un quartier paisible, un peu à la Desperate Housewives, un anniversaire a lieu dans la belle et grande maison de la rue : c'est la demeure de Pierre Gavoi , grand avocat, et sa femme Pelaguie. Alors que la fête bat son plein dans le salon, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Les seuls témoins de cette tragédie sont Pelaguie et trois de ses amies : Noémie, Maëlle et Ania.
Bienvenue dans la rue des écoles, où Noémie qui découvre les joies (ou pas) de la grossesse, où Maëlle, vraie citadine et journaliste ne souhaite pas construire de relations durables, et Ania, divorcée, mère célibataire avec comme passion des cours d'auto-défense. Puis, Pelaguie qui rejoint le groupe, car fraîchement installé avec son mari et enfants dans le quartier.
Un lien se tisse entre les quatre femmes, que tout oppose à première vue. Comme les pépins d'une grenade, elles sont toujours présentes les unes pour les autres, toujours à l'écoute, toujours forte dans les moments difficiles. Mais un homme semble perturber cette bonne entente, un homme qui laisse rejaillir le passé et les secrets enfouis. Un seul homme pour dépouiller la grenade !
Comme la chanson de Clara Luciani, ce roman est fort et puissant dans ses thèmes et ses personnages. Chanson de Clara Luciani qu'on retrouve d'ailleurs en filigrane tout au long du roman comme un fil rouge. Un roman qui se lit aussi vite qu'un épisode de Desperate où il est question de consentement, de résilience, de souffrance, de sérosité, d'entraide, de maternité et d'amitié ! Des sujets extrêmement bien menés et traités par Léa Volène.
Comme dans "Motus et Coeurs cousus" on s'attache vite aux personnages, par la force de leur amitié et des épreuves endurées. L'écriture de Léa est toujours aussi fluide et agréable, avec des courts chapitres qui donnent de l'élan et du rythme au récit. C'est une nouvelle réussite pour ce roman engagé, bravo Léa !
"Dans mon sang, la grenade" de Léa Volène est un roman captivant qui aborde des sujets puissants tels que le consentement et l'amitié. L'auteure nous plonge dans le quotidien de Noémie, Maëlle et Ania, trois femmes, habitant la même rue, qui tentent de trouver leur équilibre dans une société où les attentes et les contraintes sont nombreuses.
L'histoire prend un tournant inattendu lorsque Pelaguie et Pierre Gavoi emménagent dans leur rue. Leur présence perturbe la vie des trois amies. Une aura mystérieuse entoure Pierre, et il devient rapidement évident qu'il est au centre de quelque chose qui les relie toutes.
Léa Volène parvient à maintenir un suspense constant tout au long du récit grâce à des chapitres courts et à une énigme qui s'installe progressivement. Celle-ci m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page.
La plume de l'auteure est juste et bienveillante. Elle nous donne l'impression d'être proches des personnages, de ressentir leurs émotions et de comprendre leurs luttes. Les amitiés féminines sont au coeur de ce roman, et l'auteure les décrit avec une grande sensibilité. Je me suis attachée aux quatre femmes et je voulais savoir comment elles allaient surmonter les épreuves auxquelles elles sont confrontées.
Mais "Dans mon sang, la grenade" ne se limite pas à une simple histoire d'amitié. Léa Volène aborde également des questions importantes de société, notamment celle du consentement. À travers les personnages et leurs expériences passées, elle nous invite à réfléchir sur le poids des gestes insistants et sur le fait que le non d'une personne devrait toujours être écouté et entendu.
Ce roman est porteur d'un message fort qui nous pousse à remettre en question certains schémas sociaux. Léa Volène réussit à nous faire réfléchir tout en nous offrant un récit captivant et addictif.
En conclusion, "Dans mon sang, la grenade" de Léa Volène est un roman à la fois divertissant et profond. Son écriture fluide et addictive, ses personnages attachants et son message percutant en font une lecture qui ne laisse pas indifférent. C'est un livre qui mérite d'être lu, tant pour son histoire d'amitié touchante que pour sa réflexion sur des sujets importants.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !