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Le 28 juin 1996, dans l'une des cours de la prison d'Abou Salim, banlieue sud de la ville de Tripoli, en présence de deux hauts dignitaires du régime, 1270 détenus politiques furent impitoyablement massacrés à l'arme automatique et à la grenade.
Ali al-Akrimi et l'un de ses compagnons, Salah al-Gusbi, ont survécu à ce massacre et, jusqu'en 2011, à trente longues années d'incarcération, de mauvais traitements et de privations en tous genres. Préfigurant ce défi que la société libyenne d'aujourd'hui peine à dépasser, ils ont également surmonté celui que posait la coexistence pacifique entre des détenus dont les appartenances politiques étaient extrêmement diversifiées.
Né de la rencontre avec ce symbole de la répression, et réunissant les extraits les plus denses et éclairants des principaux ouvrages publiés en langue arabe par les anciens détenus libyens, cet ouvrage témoigne aussi bien de l'horreur de l'univers carcéral et des marques indélébiles qu'il a imprimées sur les trajectoires politiques de la Libye qui se reconstruit aujourd'hui, que de la profonde humanité de ceux qui ont survécu aux geôles de Kadhafi. Un éclairage inédit sur un pan essentiel de l'histoire libyenne.
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