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Dans sa série « Originals », Dag Erik Elgin se consacre depuis 1986, en tant que peintre de la re-création, à son propre canon, certes subjectif, mais pas pour autant inhabituel, de la peinture moderne. Il reproduit dans ses travaux les oeuvres sélectionnées, toutes issues du modernisme ou du modernisme classique, sans viser l'authenticité maximale à la manière copiste d'un faussaire.
Les toiles ainsi créées représentent un cas limite entre appropriation complète et réplique d'étude, en elles Dag Erik Elgin revit en tant que peintre le processus de création des véritables oeuvres originales, telle une reconstitution, en même tems qu'il génère à partir d'elles une réflexion intellectuelle sur les concepts si sen - sibles d'original et de falsification, de peinture de sa main et de peinture copiée de sa main. Ses originaux sont d'une séduction esthétique extrême et ne résisteraient pourtant pas - en tant que faux - à une analyse critique sur le marché de l'art car leur matériau et leur façon ne dissimulent en rien qu'ils ont été réalisés à l'époque actuelle. Pourtant c'est la peinture elle-même, l'insistance d'une réalisation personnelle à l'huile sur une toile, qui fait de l'original un original, et ce à une époque où les possibilités numériques d'appropriation n'ont jamais été aussi parfaites et pourraient surpasser de beaucoup tout transfert artisanal d'un modèle peint.
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