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Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
Une société secrète perdue (protégée) en haut des montagnes, quelques trahisons par-ci par-là, des combats, du mystère… Surtout du mystère d’ailleurs… Parfois même un peu trop. L’histoire de ces hommes à tête de chien œuvrant en secret pour le compte de la France à travers l’Histoire et les champs de bataille a tout pour être intéressante. Néanmoins, je dois vous avouer que, parfois, on perd un peu le fil de la narration. Ce qui est peut-être évident pour les auteurs qui ont le nez (le museau) dedans ne l’est pas forcément toujours pour nous autres lecteurs, surtout en première lecture (que quelqu’un m’explique la page 18 s'il vous plaît…). C’est d’autant plus dommage que pour le reste, il n’y a rien à redire. Le flashback de 20 ans en arrière parvient assez bien à nous présenter la situation (sauf à 2 ou 3 moments un peu flous, donc…) et met en place l’intrigue pour un deuxième et dernier tome qui aura pas mal de choses à nous expliquer.
En effet, ce premier opus débute par une attaque de banque réalisée par « La bande des Dogues » et puis… plus rien (8 pages seulement sont consacrées à la Bande des Dogues qui donne pourtant son titre à l’album). On enquille directement avec le flashback. Il faudra donc nous expliquer le lien entre cette attaque et ce qui s’est passé 20 ans plus tôt car, au bout de ces 48 pages, on n’en a absolument aucune idée. En même temps, c’est un bon moyen d’attiser la curiosité du lecteur. En tout cas, avec moi, ça marche plutôt bien.
Si l’on ajoute à ça que le dessin, de très belle facture, est particulièrement soigné, on n’est pas surpris que cela renforce la crédibilité de l’ensemble. Stefano Tamiazzo possède son propre style et semble maîtriser la plupart des techniques nécessaires à l’élaboration d’une bande dessinée de grande classe : ses décors sont très beaux, l’attention portée aux détails et aux expressions des visages est manifeste, les perspectives, les mouvements, les cadrages, les couleurs, la matière… vraiment, tout est agréable à l’œil dans son dessin.
En bref, une BD intrigante, parfois un poil (de chien) décousue, mais très belle à regarder et dont la suite et fin sera attendue.
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