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A la fin de l'Ancien Régime, lecuré est devenu un personnage incontournable de la vie religieuse, sociale et politique.
Le petit diocèse de Dijon, créé sur le tard dans la première moitié du XVIIIe siècle, révèle parfaitement la place des curés de l'ancienne France. La Réforme catholique, lancée au XVIe siècle, a fait du prêtre de paroisse le rouage essentiel d'une vie spirituelle davantage centrée sur la messe. C'est maintenant au curé qu'est principalement dévolue la charge des âmes et la conduite des fidèles. Surtout, la monarchie absolue a su trouver dans le chef de paroisse un intermédiaire obligé entre Elle et la masse des sujets.
En témoignent les nombreuses charges profanes qui lui sont alors dévolues : fonctions administratives, policières, judiciaires, voire médicales et économiques. Les Lumières, quoique hostiles à l'Eglise catholique, reconnaissent également aux curés une véritable utilité sociale. Pourtant, cette multiplicité des charges curiales, hors du seul champ sacerdotal, alliées à des obligations financières nées du maintien du séculaire système du bénéfice ecclésiastique, ne détournent-elles pas sensiblement le prêtre à charge d'âmes de sa vocation première ?
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