Dans une famille bourgeoise, le mari, grand seigneur dont la concupiscence n'a d'égal que sa vanité, court après tous les jupons, en particulier celui de sa bonne. Il ne manque de ce fait, aucune occasion de se ridiculiser. La femme est encore amoureuse de son mari et déploie toute son ingénuosité à le récupérer. Au centre, une petit bonne, qui souffre d'une tare congénitale : être beurette... Malgré son éducation et ses diplômes universitaires, aucun employeur ne veut d'elle. Alors, pour survivre, elle fait le ménage chez Madame. Elle est amoureuse, en secret, d'un homme inaccessible qui l'ignore totalement. De rebondissement en coup de théâtre, elle réussira à s'imposer socialement et dans le coeur des autres.
La pièce aurait pu être une chronique tragique. Traitée sous cette forme, elle n'aurait intéressé personne. Alors qu'au contraire, dans cette comédie vaudevillesque, le racisme primaire et la xénophobie font rire. N'est-ce pas le meilleur moyen d'inciter le spectateur à la tolérance? Happy end ? Bien sûr !!!
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