"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur les eaux de la mer de Chine, le profil d'un pirate bien connu se dessine dans l'ombre d'une cabine de pilotage... Corto Maltese est de retour, à l'abordage d'un yacht de luxe. Des rues bondées de Tokyo jusqu'aux sommets des Andes, le gentilhomme de fortune poursuit un trésor mythique, disputé par une société secrète nationaliste et des narcos sans scrupules... Mais plus que jamais, ce sont les sentiments qui vont mener le célèbre marin romantique. Bastien Vivès et Martin Quenehen s'emparent du mythique personnage d'Hugo Pratt pour le plonger dans notre époque contemporaine.
Après Goldorak, un autre mythe revisité … Corto. Rien à voir mais j’y suis allé avec la même frilosité.
J’ai essayé de lire cet album sans préjugé, sans arrière-pensée d'autant que je ne suis pas un spécialiste du bonhomme.
L’histoire d’abord, un récit d’aventure qui se déroule en 2001, la quête d’un trésor du Japon à l’Espagne en passant par le Pérou, le Mexique, le Panama…. Beaucoup de voyages, ça va vite, trop vite peut-être, autant dire que la poésie habituelle des albums de Corto est plutôt absente. On privilégie ici le rythme, le côté thriller… J’ai aimé le début assez accrocheur et la fin bien trouvée… entre les deux des évènements qui s’enchainent, un demi tour du monde plus tard je suis resté sur ma faim.
Le dessin ensuite… Cette couv me plaisait bien et j’ai effectivement retrouvé dans l’album certaines cases très réussies…. Et d’autres moins. De grands moments de silence mais peu à regarder. Ce Corto n’est pas désagréable à voir… mais ce n’est pas tout à fait Corto… je le trouve beau mais lisse, il manque clairement de caractère, de rides, de charme…
Ce noir et blanc aurait peut-être mieux fonctionné sans ces gris…. Et ces visages vides, bon c’est Vivès, on aime ou pas.
Est-ce que je fais le difficile ? Peut-être… mais pour éviter ces remarques, il aurait fallu trouver un autre nom à ce personnage…
Au final, un album pas désagréable mais anecdotique dans la carrière du personnage d’Hugo Pratt. Une volonté probable de l’éditeur d’aller chercher d’autres lecteurs pour un mythe de la BD. C’est un clin d’œil et je crois qu’il faut le prendre comme tel… rien de plus.
« Je n'ai jamais été très sage. »
Mon héros préféré de BD Corto Maltesse revient grâce aux dessins de Bastien Vivés et au scénario de Martin Quenehen.
Même si je suis nostalgique de Corto Maltesse et de son époque…C’est un album moderne, libre, et très bien fait.
Hugo Pratt manque beaucoup, il a pris le large en 1995.
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