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La correspondance maçonnique entre le maître en chaire de la loge Saint-Charles de Mannheim, l'orateur de la Royale Yorck de Berlin, et deux des principaux Illuminés de Bavière est échangée entre 1777 et 1783, c'est-à-dire pendant ces années cruciales pour l'évolution de la franc-maçonnerie aussi bien en Allemagne qu'en France. Dans ces documents, se lisent certes les espoirs que ces hommes mettent dans la fraternité à laquelle ils appartiennent, mais aussi leurs déceptions, leurs frustrations de voir que, tels des Sisyphe modernes, ils ne parviennent jamais au bout de leur quête. On est confronté à leur désarroi face à la multiplication des systèmes, à leurs tentatives pour comprendre, au choc de leurs espérances en des finalités extraordinaires et des tendances rationalistes profondes qui les habitent. On y lit encore le poids des difficultés matérielles, la crainte des autorités qu'on doit ménager, le hasard des circonstances qui bouleversent les certitudes péniblement établies. Documents humains et historiques, ces lettres nous parlent encore de ces Français alors si nombreux à vivre en Allemagne, à imaginer un monde meilleur sachant, comme l'écrit l'un d'eux, que «Le délire d'un homme qui rêve au bonheur de ses frères a quelque chose de respectable ».
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