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Dans les années 1926-1929, Roger Martin du Gard a atteint, grâce aux premiers Thibault, la notoriété. Installé au Tertre, qu'il a refait à sa mesure pour y écrire en paix, il est animé par une force dominante : le désir de bâtir son oeuvre. L'élan créateur marque ces années pleines, la «belle saison» du romancier. Ses idées littéraires s'affirment, tant dans les conseils qu'il donne à ses cadets (Bost, Dabit, Jouhandeau, Prévost, Tardieu... ) que dans les inimitables critiques de livres, franches jusqu'à la cruauté, mais toujours généreuses, qu'il assène à ses amis. Par-delà les livres, c'est la vie concrète, suivie de mois en mois, de la littérature, des revues, du théâtre, du jeune cinéma qu'évoquent tant de lettres à Paulhan, Schlumberger, Maurice Martin du Gard, Louis Jouvet, Marc Allégret. Plus largement encore, c'est l'époque entière qui se dévoile ici, vue par un observateur équitable mais passionné et chaleureux. La toile de ses amitiés devient pour nous un guide de la société littéraire et du monde contemporain. Du jeune Gilles Margaritis, son pupille, au «prieur» de Pontigny, Paul Desjardins, en passant par le Colonel Mayer, Dorothy Bussy, François Mauriac et tant d'autres, quel monde divers et coloré revit dans ces lettres, unifié par une personnalité d'autant plus entière qu'elle ne s'émousse pas aux frictions quotidiennes et qu'elle suit sa loi propre. La crise intérieure qui s'amorce en 1929 le montre bien.
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