En 1864, la comtesse d'Agoult s'attelle à une étude comparée du Faust de Goethe et de La Divine Comédie de Dante dont elle tire sept longs articles. Et, en 1865, elle songe à la rédaction de ses mémoires. Elle prend les eaux à Schlangenbad à deux reprises, se rend à Francfort sur les lieux de son enfance et sur l'île de Nonnenwerth où elle séjourna avec Franz Liszt durant les étés de 1841 et 1843. Un invité de marque apparaît dans son salon : le prince Napoléon avec lequel elle noue une relation amicale. Elle entame aussi une correspondance soutenue avec le révolutionnaire Giuseppe Mazzini, laquelle se nourrit de leur profond désaccord sur la politique menée en Italie. Enfin, elle découvre dans le Jura, à Saint-Lupicin, la gentilhommière de celui qui se dit « son esclave », Louis de Ronchaud, où elle va se complaire dans une vie simple et revenir plusieurs années de suite, se faisant, grâce à ses relations parisiennes, la bienfaitrice des paysans.
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