Dublin, de nos jours. Frances et Bobbi, deux anciennes amantes devenues amies intimes, se produisent dans la jeune scène artistique irlandaise comme poètes-performeuses. Un soir, lors d'une lecture, elles rencontrent Melissa, une photographe plus âgée qu'elles, mariée à Nick, un acteur. Ensemble, ils discutent, refont le monde, critiquent le capitalisme comme les personnages de Joyce pouvaient, en leur temps, critiquer la religion. Ils font des photographies, ils écrivent, ils vivent. C'est le début d'une histoire d'amitié, d'une histoire de séduction menant à un « mariage à quatre » où la confusion des sentiments fait rage : quand Frances tombe follement amoureuse de Nick et vit avec lui une liaison torride, elle menace soudainement l'équilibre global de leur amitié.
Mais Conversations entre amis n'est pas qu'une banale histoire d'adultère : c'est avant tout le portrait attachant, empathique, des jeunes gens contemporains, ces millenials qui ne parviennent pas à trouver leur place dans le monde que leur ont laissé leurs aînés. La voix de Frances, poétique, désinvolte, parfois naïve, d'une extraordinaire fraîcheur est, par de multiples aspects, celle de sa génération.
À Dublin, Frances et Bobby, deux jeunes poétesses, croisent Mélissa et Nick alors qu'elles viennent de mettre un terme à leur relation amoureuse. Initialement éblouies par leur présence, elles vont néanmoins réveiller une confusion en jouant avec le feu, mettant ainsi en péril l'équilibre d'un couple et d'une amitié...
Ce roman ne laissera pas une empreinte durable dans mes souvenirs. Bien que le thème de l'adultère soit abordé, les sentiments qui en découlent sont, à mon sens, mal exploités.
L'écriture reste plate et insipide, avec des personnages qui semblent égarés. Les interactions manquent de profondeur et semblent se dérouler à contretemps. En somme, cela ne prend pas. Les rapprochements entre les personnages ne m'ont jamais émue, paraissant trop mécaniques et dépourvus de saveur. Les actions des personnages sont en totale contradiction avec leurs idées, ce qui a pour effet de susciter l'agacement.
Frances et Nick s'attirent sans jamais se comprendre, leur relation interdite les empêchant de se livrer l'un à l'autre. Ce sont plutôt les échanges entre les deux amies, lors desquels elles peuvent exprimer leurs ruptures et leurs sentiments respectifs, qui m'ont émue. Trop prévisible, le récit s'étire en longueur avec son lot de balbutiements, de précipitations et d'insupportables hésitations.
Vous l'aurez compris, ce roman ne m'a pas chamboulée : il est resté en surface, et au lieu de conversations, nous avons été plongés dans un dialogue de sourds.
Petit bijou de la littérature irlandaise. L’autrice est une surdouée de sa génération. Moins de trente ans quand elle rédige ce roman. Il raconte l’histoire de deux amies, des étudiantes de Dublin qui se sont un jour aimées, qui tombent plus tard sous le charme d’un couple d’artistes. Relations amoureuses, féminisme, entrée dans la vie active, différences sociales, ce premier roman aborde des sujets universels mais dans le contexte du 21e siècle et via le prisme d’une nouvelle génération nommée « millenials. » Ecriture sobre. Points de vue assumés. Empathie avec les personnages féminins et masculins.
Une lecture très fluide, agréable, à la fois légère et empreinte de réflexion sur des moments de vie que l'on a un jour ou l'autre effleurés, appréhendés, vécus.
Pour en citer quelques un, ce que l'on confie et ce que l'on garde pour soi, la notion de richesse, la fidélité, ...
Si les sujets n'ont rien d'originaux, le regard est très contemporain et c'est surement là que ce trouve l'originalité de ce roman.
Frances et Bobbi, étudiantes en lettres au Trinity Collège de Dublin, sont amantes et poètes performeuses.
A l'issue d'une lecture dans une librairie, elles rencontrent Melissa, une photographe et son mari Nick, un acteur.
Les deux couples se revoient, pour des dîners où ils refont le monde, des vacances à Etaples, ... Et contre toute attente, Nick et Frances deviennent amants.
Étudiante désargenté et un peu paumée, qui cherche des repères, sans trop savoir.
Acteur sans trop d'activité ...
La plume de Sally Rooney décrit sans complaisance ces grands enfants qui papillonner, se laissent emporter par les actions de leurs proches ou le gré du vent ...
Elle fait bien ressortir la vacuité de leurs existences où paroles et mots ont bien plus d'importance que les actes
Un roman lu lors d'un trajet en avion. Roman léger, léger que je pense oublier bien vite !
J'ai eu du mal à m'accrocher aux personnages, les deux étudiantes manquent de différences, se ressemblent beaucoup trop malgré leurs origines différentes, leurs envies différentes
J'ai regretté le manque d'épaisseur des personnages, l'absence réelle d'intrigue ...
Dommage ,!
La narratrice est Frances, jeune poétesse de 21 ans, bisexuelle, subsistant de façon précaire grâce à quelques virements parentaux. Elle a pour amie Bobbi, même âge et gay, qui a été son amante auparavant. Toutes deux sont étudiantes mais se produisent quelques fois sur scène pour déclamer les poèmes de Frances. C'est ainsi qu'elles se font remarquer par Mélissa, photographe et écrivaine, qui souhaite faire un portrait d'elles pour un journal. Bobbi est attirée par Mélissa, alors que Frances tombe sous le charme de Nick, le mari de Mélissa, un acteur extraordinairement beau mais dont la carrière est sur le déclin.
A partir de là s'en suivent évidemment des relations tumultueuses entre ces 4 personnages que l'on suit au travers de nombreuses conversations entre les uns et les autres, échanges qui donnent lieu ensuite à des introspections nourries…
L'intérêt de l'histoire est surtout dans la recherche d'identité de Frances qui, au départ, est en pleine confusion sentimentale et va cheminer au long du livre vers plus de maturité et de clairvoyance, ce qui l'aidera d'ailleurs à aller vers une nouvelle forme d'écriture, la nouvelle, et à gagner une relative indépendance financière.
Donc un livre plaisant à lire : c'est frais, c'est vivant et bien construit. Et ce sera sans doute adapté au cinéma ! Mais pas plus.
J'ai dévoré ce livre en un jour et demi, c'est vous dire si j'ai apprécié ma découverte de Sally Rooney (à une demi-journée près, j'égalais Sarah Jessica Parker...)
Frances et Bobbi ont eu une aventure mais ne sont plus qu'amies. Elles rencontrent Melissa, et Bobbi, cherchant peut-être à provoquer Frances, se rapproche d'elle. Mais Frances, quant à elle, est plutôt attirée par Nick, le très beau mari de Melissa.
Vaudeville moderne.
D'emblée, j'ai ressenti une sympathie immédiate pour Frances, la narratrice, cette jeune femme tachant de garder un grand contrôle d'elle, alors même qu'elle bout à l'intérieur.
J'ai aussi apprécié qu'il n'y ait pas de description physique détaillée, seulement des détails semés de temps en temps, portant souvent plus sur la vision que les autres ont des personnages que sur leur physique proprement dit.
J'ai beaucoup lu ou entendu sur Sally Rooney qu'elle réussissait à capter l'air du temps, et je suis entièrement d'accord. Tout dans son roman, m'a paru sonner juste.
Les interrogations des différents personnages, les conversations entre eux, de vive voix, par mail ou messagerie instantanée, leurs motivations, leurs rencontres, même leurs disputes, tout est absolument vivant et dégage une belle impression de fraicheur et de spontanéité.
Ce joyeux mélange de séduction, sentiments avoués ou refoulés, relations assumées ou ambiguës, donne un roman que j'ai pris énormément de plaisir à lire.
Ce roman irlandais (très) contemporain n'a certes pas les qualités narratives d'un Paula McGrath mais fait incroyablement penser au cinéma de Mike Nichols, ce qui est déjà quelque chose. Une vraie sincérité transparaît au fil du récit et les situations sont plutôt bien vues et dialoguées. Si on aborde ce roman sans en attendre des miracles, il s'avère tenir à la fois la distance et son lecteur.
Les ouvrages édités par les éditions de l'Olivier m'avaient rarement déçue, j'avais depuis longtemps un faible pour littérature irlandaise , et Sally Rooney avait suscité les éloges de la presse .CONVERSATIONS ENTRE AMIS avait donc tout pour me plaire.Hélas......La déception a été à la hauteur de mes attentes ……
Le terme « conversations » que comporte le titre annonce quelque chose de léger, spontané, théâtral, une sorte de ping-pong verbal . Ce n'est pas exactement le cas. Si ces conversations sont rapportées, ce sont surtout leurs effets qui constituent l'essentiel de l'ouvrage, tout un ressassement de doutes, de regrets, d' hésitations, qui m'ont paru alourdir l'intrigue. Et ce ne sont pas les brefs SMS ou mails qu'échangent les personnages qui redonnent vigueur et légèreté au récit .
Ces amis sont quatre. D'abord, Frances, la narratrice et Bobbi, « deux anciennes amantes devenues intimes »,des étudiantes qui « se produisent sur la jeune scène artistique irlandaise comme poètes-performeuses » et un couple installé dans la vie et introduit dans l'univers artistique, de 10 ans plus âgé, composé de Melissa , une photographe et de Nick, un acteur au physique avantageux. Ils appartiennent à la société du spectacle,au monde de la création artistique et de l'édition où l'on a l'habitude de s'inviter, de se rencontrer autour d'un verre, de refaire le monde.
Deux jeunes filles attirantes pour un couple qui n'en est plus un ….. Un couple attirant pour deux jeunes filles libres en quête de notoriété..... On devine ce qui va se produire .
Des variations sur des thèmes d'aujourd'hui. Un roman de moeurs, d'initiation qui capte l'air du temps et dresse le portrait d'une génération mais dont l'action sans enjeux véritables m'a donné l'impression de tourner en rond. Une écriture plate . Ni le fond, ni la forme ne m'ont convaincue .
Je suis restée extérieure au déroulement de cette histoire, ses personnages n'ont suscité en moi ni sympathie ni antipathie, je me suis contentée d'observer leurs rapports, leurs petits arrangements.
C'est tout simplement un livre qui n'était pas fait pour moi ….......
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