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Un train remonte vers le nord, dans la beauté de l'été suédois.
Un homme, Olle Andersson, y a pris place. Il se rend dans cette petite ville à proximité de la forêt où sa soeur, qui vient de mourir, doit être enterrée. Il n'y est pas retourné depuis des années, depuis une génération. Et il va accomplir un voyage, non seulement géographique, mais aussi temporel, vers son enfance, vers les étés de son enfance. Un voyage vers un pays qui n'existe plus, qui n'existait peut-être véritablement qu'en été.
Stig Claesson (né en 1928) se livre dans cet ouvrage à une méditation sur ce peuple des campagnes suédoises qui semble oublié de tous, ce peuple pauvre et laborieux dont les citadins, emportés par la vie trépidante de la ville, ne savent plus très bien quand il a existé ou même s'il existe encore. Une réflexion qui, quelque part, nous appréhende tous : Qu'avons-nous fait de notre vie, de notre pays ? et qui s'inscrit en prolongement direct du précédent livre de Claesson publié en français, Qui s'occupe encore d'Yngve Frej ?, éditions Plein Chant, 1986.
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