Jeune, ambitieuse et solitaire, Emilia commence son année de terminale sans attentes particulières, jusqu'au jour où elle fait la rencontre d'Adrian Keller, le nouveau professeur de philosophie de trente-quatre ans. Emilia va débarquer comme une tempête dans la vie si bien rangée du jeune enseignant. Adrian Keller est admiratif, et bientôt captivé par les capacités de réflexion de la belle lycéenne, par son ambition et son envie de réussir alors qu'elle prépare un concours très sélectif pour entrer dans une grande école française. Malgré les interdits, ils se rapprochent subtilement mais indéniablement, avant de basculer dans une relation intense et fusionnelle.
"Avoir une relation cordiale avec un enseignant ne pouvait être que positif et utile sur le plan scolaire, surtout avec mes ambitions. J'essayais à tout prix de me dire que c'était uniquement cela qui me motivait et animait mes objectifs".
Fin de l'été.
Emilia et sa petite sœur Flora.
Pneus qui crissent.
Un moment d'inattention, une voiture qui aurait pu les écraser, Emilia et sa petite sœur Flora sont en état de choc.
Mais Emilia reprend vite le dessus et dit ce qu'elle pense au conducteur qu'elle a trouvé très imprudent.
Ce conducteur ne restera pas longtemps un inconnu... Puisqu'il enseigne la philosophie dans sa classe de terminale !
Emilia a toujours essayé de satisfaire aux exigences de sa mère.
Mais elle a envie d'indépendance, et de ne plus être redevable.
Elle a de plus en plus de difficultés à supporter le comportement particulier de sa mère.
Emilia est un personnage intéressant, impulsif, provoquant, qui ne lâche pas facilement prise, qui ne baisse pas les bras, qui a envie de s'affranchir, de réussir, et de ne pas se laisser décourager, et qui a de l'ambition.
C'est aussi une vraie cocotte-minute cérébrale !
Adrian, le professeur aussi est très intéressant, il a vraiment des qualités sociables et pédagogiques, il est intelligent, il essaie de maîtriser les choses, il est ouvert d'esprit, il est mystérieux, bienveillant, protecteur et charismatique.
Adrian trouve Emilia insolente, peu attentive, et elle, le trouve arrogant et cynique.
Ils s'agacent l'un et l'autre, ils ironisent, et la relation enseignant - élève n'est pas au beau fixe.
Emilia essaie de ne pas se laisser déstabiliser, par ses sarcasmes et son aisance.
Ils sont vraiment partis sur de mauvaises bases.
Mais... Ils vont finir par dépasser cela, ils finiront par s'apprécier, et petit à petit elle ne sera plus une simple élève et lui ne sera pas que son professeur.
Il y a une bonne et belle dynamique et de la force émotionnelle dans ce roman de Mia Brown qui m'ont plu dès le début !
Le style est stimulant, audacieux et plein de défi comme ceux que se donnent nos deux héros.
De la complicité, de l'assurance, de la curiosité intellectuelle, de l'ambiguïté, de la provocation, de la proximité, de la fascination, des tâtonnements, de l'inédit dans les émotions, de l'attirance, du soutien, du rejet, de l'ambiguïté, de la gravité, des questionnements, de la culpabilité, de l'engagement, de la spontanéité, de la ferveur, du doute, de l'attention, de la distance, de la virilité, de la compréhension, de l'honnêteté, du tourment, de l'intensité, du trouble, de la volonté, de l'espièglerie, du fantasme, de la sensualité.
Deux personnalités combatives, avec des statuts et des âges différents qui s'affrontent, se découvrent et se rapprochent.
Bouleversement.
Plus de repères.
Plus de contrôle.
Braver un interdit ?
Impasse ?
Péril ?
Ultime tentation.
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