Alors qu'elle débutait en tant qu'attachée de presse en rédigeant des communiqués évoquant les bienfaits de soins à base de caviar, ou la possibilité de régler le volume sur une radio de douche, Agathe Parmentier crée Ismène de Beauvoir, son alter ego littéraire d'une jeune femme qui s'interroge sur l'existence de la fameuse génération Y (ou digital natives) en tant que groupe homogène.
Pour éviter l'écueil d'écrire sur une classe fantasmée - et contre toute logique scientifique - elle dissèque au fil de ses chroniques ses propres ambitions, névroses et fautes de goût ; parce que parler de soi avec honnêteté est sans doute la meilleure façon de parler des autres. Sur trois parties (« Des névroses et quelques ambitions ; Musique, mauvais goût et mauvaise foi ; Pop-porn, sexe et féminisme »), elle évoque l'anodin et l'essentiel.
Entre le journal intime, le pamphlet et l'étude sociologique, Contre-culture- Confiture dresse le portrait d'une enfant de la génération Y.
Sérieux sur le fond, drôle dans la forme, ces chroniques savoureuses et d'une grande qualité d'écriture se lisent comme le roman d'une génération, où chacun (génération X et baby-boomers inclus) pourra retrouver des fragments de lui-même.
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