"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 1er janvier 1892, Guy de Maupassant se trancha la gorge à l'aide d'un coupe-papier. Bien qu'il n'en gardât qu'une blessure sans gravité, le maître de la nouvelle réaliste ne pouvait qu'évoquer ce thème de la mort volontaire dans ses écrits. Les huit nouvelles qui composent ce recueil en sont le saisissant témoignage. Trahison amoureuse, désillusion, humiliation ou solitude... peuvent aisément être invoquées comme causes du mal-être. La prise de conscience soudaine de la vacuité de l'existence peut aussi aboutir à ce geste irréversible. Comme ce comptable, monsieur Leras, heureux le matin, retrouvé pendu à un arbre du bois de Boulogne le soir. La confrontation du bonheur des autres avec la monotonie de sa propre vie lui fut insupportable. Geste parfois inexplicable aux yeux d'autrui, le suicide trouve aussi ses raisons dans les petits chagrins, voire dans une simple indigestion, comme l'explique cet homme qui a intenté à sa vie dans une lettre adressée... à lui-même. Le thème du miroir chez Maupassant trouve dans ces nouvelles traitant du suicide un sens nouveau : l'on traverse le miroir que nous tend la société ou celui que nous tendons à nous-mêmes... pour passer de l'autre côté.
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