Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Connaissance des peres de l'eglise n 82 - irenee de lyon

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 82 - irenee de lyon » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

Parmi les Pères, Irénée de Lyon est l'un des plus par­lants pour notre époque, bien qu'il soit l'un des plus éloignés de nous dans le temps.
Souvent, nous connaissons cette phrase célèbre qu'il nous a laissée : « La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme, c'est la vision de... Voir plus

Parmi les Pères, Irénée de Lyon est l'un des plus par­lants pour notre époque, bien qu'il soit l'un des plus éloignés de nous dans le temps.
Souvent, nous connaissons cette phrase célèbre qu'il nous a laissée : « La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu » (Contre les hérésies IV, 20, 7), mais le contexte dans lequel il vivait nous échappe. Avec ce numéro de CPE, nous sou­haitons pré­senter un dossier qui dégage les prin­cipaux axes de la pensée d'Irénée de Lyon, tout en le situant dans le monde qui était le sien : après que Jacques Fantino ait retracé sa vie et son oeuvre, Made­leine Sco­pello rap­pelle quels étaient les prin­cipaux cou­rants gnos­tiques, aux­quels il a été confronté. C'est, en effet, en répondant aux gnos­tiques qu'Irénée est devenu le premier des théo­lo­giens, comme en témoigne son grand ouvrage Contre les hérésies. Jacques Fantino dégage un point sur lequel il a répondu aux gnos­tiques, ce qui l'a amené à laisser un apport théo­lo­gique ori­ginal : la question de l'économie. Compte tenu de son impor­tance, Bernard Sesboué déve­loppe cette question de l'économie du salut, et considère son pro­lon­gement : la réca­pi­tu­lation, que S. Paul a envi­sagée et à laquelle S. Irénée a su donner toute sa mesure.
Puis, c'est l'anthropologie d'Irénée qu'aborde Marie-??Laure Chaieb, la pre­mière anthro­po­logie tirée de l'Écriture, une anthro­po­logie opti­miste, où les notions de liberté et de progrès sont déci­sives et où l'eucharistie a une place centrale.
Fina­lement, Nicolas Kriegel étudie un point peu connu de l' oeuvre d'Irénée : l'importance qu'il accorde à Abraham, en tant que repré­sentant à la fois le mono­théisme et l'unité, tant des croyants que du genre humain.
Marie-??Anne Vannier

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.