Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Perrine Tripier

Perrine Tripier

Photo 2022 Francesca Mantovani 2022 ® Editions Gallimard.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Perrine Tripier (4)

Avis sur cet auteur (38)

  • add_box
    Couverture du livre « Les guerres précieuses » de Perrine Tripier aux éditions Gallimard

    FslC sur Les guerres précieuses de Perrine Tripier

    J’ai été séduite par les premières lignes, la pluie fraîche sur pelouse bleue, l’herbe mouillée, l’odeur de la terre, les cheveux qui frisottent avec l’humidité...

    Bref, faire d’une maison l’objet d’adulation d’une femme âgée à l’esprit encore alerte, c’était bien parti, et puis, et...
    Voir plus

    J’ai été séduite par les premières lignes, la pluie fraîche sur pelouse bleue, l’herbe mouillée, l’odeur de la terre, les cheveux qui frisottent avec l’humidité...

    Bref, faire d’une maison l’objet d’adulation d’une femme âgée à l’esprit encore alerte, c’était bien parti, et puis, et puis...

    Isadora, la vieille dame contrainte de quitter sa maison chérie pour un EHPAD sécurisant, m’a intéressée, mais pas les ancien.ne.s occupant.es qui occupent une place prépondérante ; j’ai trouvé cette smala (parents, cousin.e.s, tantes, oncles....) caricaturale au possible (caricaturale donc barbante ?!), au point que j’ai sauté de pages en pages pour atteindre la fin.

    L’arrivée du locataire d’hiver a relancé mon intérêt mais le malheureux est expédié en deux temps trois mouvements : dès lors il a été clair pour moi qu’Isadora avait un vrai souci dans son rapport aux autres, tous les autres.

    Finalement, que me reste-t-il de ces « guerres précieuses » : un vague souvenir, l'octroi d'un bon point pour le découpage en saison et les pages sur la description de l’hiver à la campagne mais aussi une interrogation concernant le titre (quel rapport avec le texte ?) et les affèteries de style : des majuscules pour la Maison, le Collège, la Ville, le Grand Ménage, pourquoi pas les autres noms communs, une explication ?

    Ce livre voyage dans le cadre des 68 premières fois, merci à l’équipe pour cette aventure.

  • add_box
    Couverture du livre « Les guerres précieuses » de Perrine Tripier aux éditions Gallimard

    Lilyblio sur Les guerres précieuses de Perrine Tripier

    Isadora Aberfletch est âgée et vit désormais en maison de retraite. Il ne lui reste plus que ses souvenirs et plus particulièrement ceux de son enfance. Elle a toujours vécu jusqu'à son placement dans une grande maison de campagne. Ce lieu a rassemblé de beaux moments familiaux mais aussi plus...
    Voir plus

    Isadora Aberfletch est âgée et vit désormais en maison de retraite. Il ne lui reste plus que ses souvenirs et plus particulièrement ceux de son enfance. Elle a toujours vécu jusqu'à son placement dans une grande maison de campagne. Ce lieu a rassemblé de beaux moments familiaux mais aussi plus tard des instants de solitude et d'évocations douloureuses. À l'aube de sa vieillesse, Isadora nous conte son histoire et celle de La Maison à travers les différentes saisons passées.

    "Les guerres précieuses" est un roman d'ambiance où les sensations olfactives et visuelles sont sollicitées.
    L'histoire est intemporelle et insituable. Nous ne savons pas précisément à quelle époque cela se passe ni où. La narratrice nous indiquant seulement que La Maison est isolée dans un village et qu'on se rend à La Ville en train. Il en ressort alors un lieu au charme un peu désuet.

    Le récit commence en été. La narratrice Isadora nous présente le domaine et sa famille proche qui s'élargit à cette saison avec la venue de son oncle, de sa tante et des cousins et cousines. Isadora est aussi proche de sa petite sœur Harriett qu'elle est différente de sa grande sœur Louisa. Harriett est son petit lutin facétieux avec qui elle partage sa chambre. Avec son frère aîné Klaus c'est une relation pudique qui se développera.
    Au fur et à mesure que les saisons sont égrénées par la narratrice, les souvenirs sont douloureux et l'atmosphère devient lugubre. Isadora tente de s'accrocher à un passé qui n'existe plus.

    Pour un premier roman, la plume de Perrine Tripier est habitée et de toute beauté. Elle signe à 24 ans un roman d'une grande maturité.
    Le vocabulaire très descriptif m'a permis de m'immerger complètement dans cette grande demeure qui apparaît comme le second personnage principal du roman.

    Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher à Isadora que j'ai trouvé égoïste, oisive, névrosée et parfois acariâtre.
    Isadora est très attachée à La Maison, à un point qu'elle en parle comme une entité et la nomme avec un article défini. J'ai trouvé cela très troublant voire malaisant. Je suis quand même parvenue à la trouver touchante sur certains moments.

    Le roman tire un peu en longueur à partir de sa deuxième moitié. Isadora se répète dans ses pensées. Cela amoindrit la portée émotionnelle du propos tout en montrant l'obsession pour un temps et un lieu révolus.

    Une belle découverte et une si belle plume que je vous conseille.
    "Le café dans la tasse est froid comme mon cœur. Qu'on le boive, qu'on en finisse."

  • add_box
    Couverture du livre « Les guerres précieuses » de Perrine Tripier aux éditions Gallimard

    Lauquilit sur Les guerres précieuses de Perrine Tripier

    J’ai refermé ce premier roman en me faisant cette réflexion : « Que j’aimerais écrire comme cela ! » car l’écriture de Perrine Tripier (qui n’a que 24 ans) m’a totalement éblouie. C’est un roman contemplatif et lent mais j’ai eu du mal à sortir des murs de cette vieille bâtisse, siège des...
    Voir plus

    J’ai refermé ce premier roman en me faisant cette réflexion : « Que j’aimerais écrire comme cela ! » car l’écriture de Perrine Tripier (qui n’a que 24 ans) m’a totalement éblouie. C’est un roman contemplatif et lent mais j’ai eu du mal à sortir des murs de cette vieille bâtisse, siège des « guerres précieuses » de la famille Aberfletch, et personnage à part entière.

    L’autrice prête ici sa plume à une vieille femme qui a déserté la maison qui était toute sa vie pour finir ses jours, bien malgré elle, à l’hospice. Cette femme, c’est Isadora Aberfletch qui a décidé de s’installer dans la maison familiale après la mort de ses parents. Cette maison et elle deviennent vite indissociables.

    « La Maison était à moi, et j’étais à elle. J’avais, en prenant les clefs, imbibé les murs de mon ombre. Les étrangers familiers qui revenaient donc pénétraient dans mon cœur et rangeaient leurs valises ouvertes dans mes veines ; peut-être sans le savoir. »

    L’autrice fait revivre « d’une voix argentine, l’innocent paradis plein de plaisirs furtifs », comme disait Baudelaire, et les réminiscences classées par saison compose un ensemble parfaitement maîtrisé. Si vous n’y avez pas déjà succombé, laissez-vous charmer par cette grande maison et les différents membres de la famille Aberfletch qui sont, par petites touches successives, très bien dépeints. J’ai eu l’impression de retrouver l’ambiance des Quatre Filles du Docteur March avec un style proche de celui de Giono. Une très belle découverte !

  • add_box
    Couverture du livre « Les guerres précieuses » de Perrine Tripier aux éditions Gallimard

    Dany La sur Les guerres précieuses de Perrine Tripier

    Un roman poétique, délicieux que j’ai découvert dans la sélection finale du prix Orange du livre. Perrine Tripier dont c’est le premier roman évoque avec une justesse incroyable la vie de la narratrice retirée dans une maison de retraite après avoir passé sa vie entière dans la maison familiale....
    Voir plus

    Un roman poétique, délicieux que j’ai découvert dans la sélection finale du prix Orange du livre. Perrine Tripier dont c’est le premier roman évoque avec une justesse incroyable la vie de la narratrice retirée dans une maison de retraite après avoir passé sa vie entière dans la maison familiale. Maison idéalisée au point qu’elle ne s’est jamais mariée de peur qu’un conjoint la lui fasse abandonner.
    Au fil des saisons, nous suivons cet amour inconditionnel. Je suis admirative devant cette si jeune autrice qui sait nous partager les sentiments de cette vieille dame. Son enfance dans laquelle beaucoup se reconnaîtront surtout les plus âgés. Les images sont lumineuses, nostalgiques et m’ont fait penser à Giono.
    Puis vient l’automne avec sa part d’ombre et enfin l’hiver avant que ne revienne le printemps. Chaque saison rythme cette vie de solitude et Perrine Tripier nous les décrit comme si elle-même s’y était déjà confrontée.
    Un texte magnifique de beauté, de nostalgie, de délicatesse, ciselé comme un bijou.
    Et on ne peut retenir ses larmes.

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !