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Connaissance des peres de l'eglise n 108 - apo cryphes et visions

Couverture du livre « Connaissance des peres de l'eglise n 108 - apo cryphes et visions » de  aux éditions Nouvelle Cite
Résumé:

Depuis quelques années, les écrits apo­cryphes sus­citent un intérêt croissant. II est vrai que l'accès aux sources y a lar­gement contribué, en par­ti­culier la publi­cation des deux volumes de la Pléiade consacrés aux Écrits apo­cryphes chré­tiens. Récemment, l'attention a été portée sur... Voir plus

Depuis quelques années, les écrits apo­cryphes sus­citent un intérêt croissant. II est vrai que l'accès aux sources y a lar­gement contribué, en par­ti­culier la publi­cation des deux volumes de la Pléiade consacrés aux Écrits apo­cryphes chré­tiens. Récemment, l'attention a été portée sur l'Évangile de Judas. C'est ce texte que pré­sente en ouverture Bernard Pou­deron, mon­trant qu'il s'agit, en fait, d'un écrit gnos­tique. Jeannine Siat étudie ensuite la dif­fé­rence entre évan­giles cano­niques et évan­giles apo­cryphes, sou­li­gnant que les pre­miers optent pour la sobriété, l'objectivité, alors que les seconds foi­sonnent en récits mer­veilleux. Le recours à l'imagination y est omni­présent. Rapi­dement, les Pères ont élaboré des cri­tères pour dis­tinguer les écrits cano­niques des apo­cryphes. Nous les déga­gerons à partir de la Lettre festale 39 d'Athanase d'Alexandrie et du De doc­trina chris­tiana d'Augustin prin­ci­pa­lement. Fina­lement, Marlène Kanaan nous introduit à un texte ori­ginal et peu connu du Moyen Âge : Le Roman de Barlaam et de Joasaph, conservé à Balamand, et qui est une adap­tation chré­tienne d'une légende indienne. On peut le classer au nombre des apo­cryphes tardifs.\nDans un deuxième temps, Jac­queline Amat, spé­cia­liste des songes, nous propose une réflexion très dense sur les songes et visions comme caté­gories lit­té­raires ou expé­riences spi­ri­tuelles. Puis Patrick Lau­rence s'interroge sur le statut du priscillianisme.\nCe numéro de Connais­sance des Pères de l'Église, qui reprend une partie des Ren­contres natio­nales de patris­tique de Car­cas­sonne de 2007, est ori­ginal. II traite à la fois les apo­cryphes et les visions, qu'Augustin a classées en trois caté­gories (cor­po­relle, spi­ri­tuelle et intel­lec­tuelle). Il pose le pro­blème du canon des Écri­tures et de l'expérience spirituelle.\n\nMarie-??Anne VANNIER

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