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Ce classique de la littérature russe (1924), " assassiné " par les soins conjugués des staliniens et des nazis, a manqué, de disparaître à la trappe, et n'a été sauvé de l'oubli qu'en 1986, miraculeusement repêché par une revue d'émigrés russes aux Etats-Unis.
Le texte en question, il est vrai, était aussi mal classable que possible, et sans doute quelque peu dérangeant.
Roman, témoignage, essai ? Un peu tout cela à la fois. Grossman raconte dans ces pages l'histoire incroyable - mais rigoureusement authentique - d'Arkadi Kovner (1842-1909), philosophe autodidacte élevé dans le ghetto de Vilna... et qui à la lecture de Crime et Châtiment se croit autorisé à commettre un vol pour sauver de la misère une jeune fille malade... Verdict de la justice tsariste : quatre ans de bagne en Sibérie.
D'où Kovner entretiendra avec Dostoïevski (le " conservateur colossal " - à la fois philosémite et anti-juif !) une correspondance passionnée.
Un petit livre capital, consacré à un problème qui semble relever de l'actualité la plus têtue : l'anti-sémitisme des intellectuels.
On a tenu à ajouter à ce récit plein de vie et de sincérité un bref essai du même auteur : Dostoïevski et le Judaisme.
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