80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On l'affirme depuis des siècles : l'écriture est un instrument de liberté.
Cela s'entend de la personne comme de la société dans son ensemble. On sait aussi que la maîtrise de l'écrit, attestée par la capacité de lire, constitue l'instrument par excellence de l'intégration sociale et culturelle. L'écriture alphabétique est en fait un outil au service de l'affirmation de soi. Bernard Jumel montre précisément dans cet ouvrage que l'enfant dyslexique est un enfant qui n'a pas gagné, qui refuse ou qui craint de découvrir les outils de cette autonomie.
Contre les tenants d'une hypothèse strictement organiciste qui risque en fait de décourager parents et éducateurs, l'auteur explique comment il est réellement possible d'accompagner et d'aider l'enfant dyslexique dans son travail de réapprivoisement de l'écrit. L'explication de la dyslexie par le déficit de l'un ou de l'autre pré-requis à l'apprentissage de l'écrit est un non-sens culturel prouvé par l'étude de la formation de notre système d'écriture.
Le développement des fonctions psychiques supérieures est en fait lié au développement même des apprentissages, à ce qui est enseigné et à la manière dont c'est enseigné. Fruit de nombreuses séances de travail avec les enfants dyslexiques, l'ouvrage contient de précieuses observations qui permettent de comprendre les multiples fonctions psychologiques impliquées dans l'apprentissage de l'écrit et dans la résolution des troubles.
Un livre qui intéressera au premier chef tous les acteurs de la communauté éducative (enseignants, psychologues, professionnels de la rééducation) sensibles à l'importance primordiale de l'accès à la lecture.
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