"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a plus d'un siècle, le penseur Gustav Landauer était considéré comme « l'agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical » en Allemagne. Si l'on se souvient parfois de sa participation à la République des conseils de Bavière et de son assassinat, l'écho suscité par son oeuvre s'est rapidement estompé avant de connaître aujourd'hui un vif regain d'intérêt. Landauer a cherché à concevoir - théoriquement et pratiquement - le modèle d'une nouvelle alliance, non autoritaire, entre les aspirations des individus et l'esprit de solidarité. Il s'est d'emblée signalé par son opposition à l'organisation autoritaire (impériale de l'Allemagne wilhelminienne) comme à la social-démocratie d'obédience marxiste. Contre la politique de la table rase et contre la croyance dans un progrès nécessaire de l'humanité, Landauer a exploré le potentiel révolutionnaire de la communauté vécue tout en théorisant la nécessité des révolutions pour faire communauté. Son socialisme culturel se pensait comme une tentative pour susciter, ici et maintenant, la création de nouveaux rapports entre les êtres humains. L'essai d'Anatole Lucet s'organise autour des deux axes qui structurent la pensée de Landauer : si la communauté permet de penser l'essence statique de la vie partagée, la révolution, quant à elle, s'intègre à l'ordre social et inscrit la vie humaine dans une dynamique sans cesse renouvelée.
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