Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
«La spécificité du XX? sièlce réside non dans la tragédie - toutes les époques ont connu la tragédie - mais dans le cauchemar, c'est-à-dire la dénégation de la tragédie elle-même. À l'horreur vécue s'ajoute le refus idéologique d'en admettre l'existence. La guerre de Troie n'a pas eu lieu, telle et la contribution propre de notre siècle à l'histoire de l'épouvante.On pouvait espérer qu'avec l'effondrement du communisme, une telle conjoncture ne serait plus possible. Il faut en rabattre : le cauchemar du XX? siècle n'est pas terminé, c'est aux Croates et aux Bosniaques d'en faire l'épreuve. Je les ai défendus d'autant plus ardemment qu'ils vivent une double souffrance : d'une part, celle d'être les victimes d'une guerre criminelle et, d'autre part, celle de voir la vérité même de leur souffrance niée ou calomniée. Camus disait que mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde. Français en tête, les démocrates de tous les pays ont célébré le triomphe de leurs valeurs en ajoutant au malheur de la Croatie et de la Bosnie.D'où cette question politique et philosophique : Pourquoi le cauchemar du XX? siècle a-t-il survécu à la chute du Mur de Berlin ?»Alain Finkielkraut.
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