Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Comment perdre une élection présidentielle à coup sûr

Couverture du livre « Comment perdre une élection présidentielle à coup sûr » de Patrice Carmouze aux éditions Robert Laffont
Résumé:

À l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les Poher, Chaban, Rocard, Balladur, Jospin, Royal, Strauss-Kahn n'ont jamais pu accéder à la fonction suprême. Outre les "Je vous demande de... Voir plus

À l'exception du cas atypique du général de Gaulle, jamais, dans l'histoire de la Ve République, le favori de l'élection ne l'a emporté. Tous favoris, les Poher, Chaban, Rocard, Balladur, Jospin, Royal, Strauss-Kahn n'ont jamais pu accéder à la fonction suprême. Outre les "Je vous demande de vous arrêter !", et autres "bravitudes", quelles fautes, quelles erreurs répétées à travers les élections successives expliquent ces échecs ? Quels comportements des électeurs, quel barrage des institutions rendent impossible l'accès à l'Élysée ? Et plus encore : pourquoi des individus qui ont derrière eux de longues années d'apprentissage, qui connaissent tout des moeurs politiques, qui sont informés au jour le jour des soubresauts et des souhaits de l'opinion, finissent-ils par commettre autant d'irréparables bévues, que ce soit à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine ou dans un Sofitel à New York ?
Conséquence directe de la défaite des favoris : le président élu n'est pas le représentant du " mieux disant " mais celui du " moindre mal ". Autrement dit, il n'est qu'un président par défaut. Il n'est pas celui qui a gagné l'élection présidentielle, mais celui qui ne l'a pas perdue. Or les présidents successifs se croient investis d'une légitimité qui leur permet de mener la politique de leur choix. C'est une erreur profonde. Convoqués à l'élection présidentielle comme au plus grand spectacle de la politique, les Français font simplement leur devoir en éliminant celui qu'ils jugent le moins capable ou le moins digne d'exercer la charge suprême. Une fois ce devoir accompli, ils rentrent chez eux fiers d'avoir débarrassé le pays du danger qui le menaçait.
Du syndrome Balladur (ou comment perdre une élection en pensant qu'elle est jouée d'avance) au syndrome Jospin (ou comment l'absence de désir conduit inexorablement à l'échec), des cas Juppé et Fabius (ou le massacre des dauphins) au cas Le Pen (ou l'éternel candidat qui ne souhaite surtout pas être élu),la démonstration enlevée et drôle de Patrice Carmouze, spécialiste des échecs, bourdes et bévues en tout genre, est très convaincante. L'actualité récente n'est pas pour le contredire...

Donner votre avis